• A cause des travaux dans ma chère ville, je me suis exilée. Me voici donc à la campagne, chez des amis... La campagne, oui, mais près de Paris. Bon, vous allez me dire qu'il faut être un peu con pour s'exiler à Paris (ou près de Paris) qui n'est pas non plus la ville la plus facile pour circuler. Oui, mais bon, voilà... j'avais envie de bouger. Je n'avais pas vu mon ami Julien depuis le mois de février et même si on se parle très souvent au téléphone, je n'ai pas envie qu'on finisse par devenir des amis "téléphoniques" uniquement. Ce serait dommage. La distance fait qu'on se voit peu dans l'année. Ma sciatique a fait qu'on n'a pas pu se voir cet été. Alors, hop... en route pour la Capitale.

    De plus, ça me permet aussi de passer deux jours chez deux autres amis que je vois un peu plus souvent mais forcément trop peu aussi, toujours à cause de cette  foutue distance. Habiter au bout de la terre, c'est bien joli, mais on est loin de tout et de tout le monde, ou presque.

    Hier matin, donc, j'ai pris ma petite voiture et en route. J'avais mis mon GPS en route afin de ne pas me perdre dans la jungle parisienne. Et, en effet, il m'a menée à bon port... enfin, à bonne ville. C'est super pratique quand même ce machin. C'est assez rassurant de se dire qu'on finira toujours par retrouver son chemin, même si on s'est complètement planté. Avant aussi, on finissait toujours par s'y retrouver sauf qu'on avait le temps de stresser en errant de rues en rues bêtement, dépensant l'or liquide qui coule dans les entrailles des voitures.

    Aujourd'hui, direction Paris intra muros comme on dit dans l'éducation nationale. Je ne sais pas encore ce qu'on va faire mais, j'adore cette ville et je sais qu'on peut toujours y trouver une occupation intéressante.


    5 commentaires
  • Brest est une ville qui a été démolie quasi-entièrement durant la seconde guerre mondiale. Elle s'est reconstruite, plus ou moins bien diront certains. Sauf que depuis quelques mois, à cause de ce p**** de tramway contre lequel on avait voté il y a quelques années, la ville est de nouveau démolie, de partout... Alors, bien sûr, ce ne sont plus les immeubles qui tombent en ruine... quoique... comme ils réhabilitent certains quartiers, de gros HLM sont réduits en miettes aussi... Mais les rues !!! C'est absolument infernal.

    Hier, j'avait 3 endroits où aller. Des endroits stratégiques de la ville, passant par de grandes avenues super chargées, là où tout le monde passe obligatoirement. Eh bien, tout était bouché par des camions, des tracteurs, des engins de chantier, des barrières... la totale. Pour faire 2 km, il faut compter 30 à 45 minutes. Des voitures dans tous les sens qui cherchent par où aller lorsque tous les accès ou presque sont condamnés. Parce que ça aurait été trop simple d'attendre qu'un chantier soit terminé pour en commencer un autre, ils ont tout démoli partout en même temps. Comme ça, peu importe où on veut aller, on est coincé ou, au mieux, dévié. Partout il y a des panneaux "suivre les itinéraires conseillés" sauf qu'à un moment, les itinéraires conseillés arrivent sur les itinéraires déconseillés et qu'il faut prendre un autre itinéraire pour éviter le conseillé et le déconseillé

    On nage en plein délire et surtout en plein travaux... la ville est assiégée. Les hommes en jaune ou en orange font la loi, fiers qu'ils sont au volant de leurs machines de guerre à regarder les pauvres crétins que nous sommes nous dépatouiller dans les rues boueuses ou défoncées... J'adore ! Y'a vraiment de quoi rester cloîtré chez soi...sachant qu'il y a deux semaines, les travaux étaient aussi sous mes fenêtres !!!Le réveil à coup de marteau-piqueur, je vous conseille, c'est imparable !

    Alors, je ne sais pas d'où vient cette frénésie... peut-être une envie de rejouer les années 40 avec les engins modernes, j'en sais rien mais ça me gave grave !!!

    9 commentaires
  • Me voici toute nouvelle participante à la communauté "Musique à coeur ouvert" de Véro et à ce titre, j'ai cherché une chanson pour illustrer le thème de la semaine lancé par Yentl. Il s'agit de trouver des prénoms en musique.

    Ce n'est pas le choix qui manque alors, en souvenir du bon vieux temps et parce que, mine de rien, je suis toujours très admirative de Claude François, je vais le choisir.

    Pour commencer, voici une chanson de Claude que j'ai toujours bien aimée. C'est tout doux, tout mignon. Nous sommes en 1976, sur l'album "Quelquefois" et la jeune fille de la chanson s'appelle MANDY :




    Mais, comme beaucoup de titres de Claude, c'est une adaptation d'une chanson de l'excellent Barry Manilow que je vous propose de découvrir aussi:



    C'est très beau, plus émouvant, avec une superbe orchestration... ce qui ne m'empêche pas d'adorer la version de Claude mais... il y a un petit quelque chose en plus en anglais, selon moi. Alors, puisque nous parlions de Claude, il a interprété beaucoup de chansons où il était question de prénoms. En voici une, pas très connue du grand public et pourtant très sympa... attention, c'est discooooo avec EVE!




    Et, enfin, sans rapport avec Claude François mais pour faire plaisir à ma copine Yentl_ qui me charge par ailleurs de trouver le thème de la semaine prochaine (merci Yentl, tu me jettes dans le grand bassin comme ça, sans précautions) _ je poste aussi BEN de Michael Jackson parce que j'adore ce titre et l'émotion qu'il dégage. La voix du jeune Michael est tellement merveilleuse.



    Mais... je suis donc chargée de la délicate mission de vous délivrer le thème de la semaine prochaine alors, je m'exécute... J'espère que ce thème n'a pas déjà été abordé... Mercredi prochain, nous aurons certainement besoin de TENDRESSE...

    A vous de jouer pour apporter un peu de tendresse dans ce monde de brutes comme on dit
    alors, à vos claviers pour une chanson qui évoque pour vous la TENDRESSE ou bien un moment tendre en particulier,  ou bien encore qui vous semble tendre par ses paroles, sa musique ou la voix de l'interprète, ou qui parle de tendresse bien sûr.

    14 commentaires
  • Je viens de prendre le temps d'aller me promener sur quelques blogs que je ne connaissais pas du tout, glanés ici et là dans les listes de favoris d'autres blogueurs que je connais mieux. C'est marrant en fait... Il y a des univers qui nous intéressent dès l'ouverture de la page. L'apparence du blog est pour cela capitale. Moi, un truc qui clignote de partout avec trois millions de couleurs et des pubs à tirlarigo (tiens, comment on écrit ce mot , c'est la première fois que je l'écris), ça me fait fuir... pire encore s'il y a une musique qui s'impose à moi. J'aime bien arriver dans des univers chaleureux et doux, aux graphismes clairs, à l'organisation claire aussi.

    Ensuite, il y a le dernier article écrit. Si je vois qu'il date de janvier 2007, je vais peut-être le lire mais certainement pas commenter parce que c'est sans doute un blog abandonné et donc, prendre du temps pour poster quelque chose serait ridicule. Oui, parce que j'ai la prétention d'espérer que je que j'écris est lu par le destinataire et qu'éventuellement j'aurai une réponse ou un petit clin d'oeil qui montre qu'il a lu.

    Enfin, les thèmes abordés. Si je tombe sur un blog couture/tricot/broderie/bricolage/cuisine... je zappe. Non pas que je trouve ça nul, au contraire, mais ce n'est pas ma tasse de thé. J'aime bien les trucs genre journal de vie, en fait. Quand des gens que je ne connais pas racontent leur journée ou un truc de leur vie, bizarrement j'aime bien. On a tous un côté un peu "voyeur" dans ces cas-là. Et puis, il peut y avoir des petits jeux, des photos, des videos que je vais regarder aussi par curiosité.

    Mais, globalement, je trouve qu'il n'est pas facile d'entrer dans un univers tel que le blog, comme ça, brutalement. Il y a des gens qui ont des articles tellement particuliers qu'on est un peu déstabilisé. Parfois, en remontant au premier article, on capte mieux mais pas toujours. J'ai le souvenir d'un blog comme ça, déroutant. A la base, l'auteur était une femme mais elle parlait au masculin dans certains articles, au féminin dans d'autres... alors, moi, mauvaise langue comme je suis, je me suis dit "ayé, encore une qu'a pas révisé son orthographe avant de prendre son clavier"... mais, à force, j'avais l'impression que c'était fait exprès et que des fois elle parlait d'elle et donc c'était au féminin mais d'autres fois, elle faisait parler quelqu'un d'autre, un ami sans doute, et là, c'était au masculin... en plus, j'ai cru comprendre que parfois c'était des trucs vrais et d'autres fois, c'était un peu comme des nouvelles, de l'imaginaire... bref, paumée que j'étais... j'ai repris ma souris et fait demi-tour...

    Je pense que dans certains cas, il faut être patient et lire plusieurs articles avant de comprendre le fonctionnement du blogueur, savoir si c'est du vécu ou de l'inventé, du premier ou du second (3e ou 4e) degré... et au final c'est pas toujours facile d'entrer dans cette forme d'intimité publique qu'est le blog.

    13 commentaires
  • Il y avait très longtemps que je n'avais pas écrit de poème mais là, cette semaine, le thème des "impromptus" m'a inspirée un petit texte. Ce n'est pas de haute volée et puis, je suis un peu rouillée alors, soyez indulgents s'il vous plaît. Je n'ai pas écrit de poème depuis une bonne dizaine d'années... un silence poétique comme dirait l'autre mais surtout un manque d'inspiration, il faut bien l'avouer. Et puis là, il fallait employer l'expression "A fleur de mots" dans le texte qu'on écrivait. J'ai trouvé cette expression assez jolie et j'ai essayé de gribouiller un petit quelque chose que je vous livre ici. Avec un coup de chance, ça peut vous plaire quand même


    Rien n'était jamais dit qu'à fleur de mots
    Toutes ces souffrances à fleur de peau
    Des sentiments au bord des larmes
    Quand on a déposé les armes

    Et ces instants à fleur de coeur
    Qu'on a vécus sans avoir peur
    On en meurt maintenant à petit feu
    parce que rien n'est pire qu'un adieu

    Restent des souvenirs à fleur de mots
    Dans le silence d'une photo
    Ou le vacarme des remords
    puisque l'amour est mis à mort

    6 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires