• J'ai délaissé mon blog depuis fort longtemps. Mais je le gardais dans un coin de ma tête. Alors, pour être sûre de ne pas le perdre, j'ai voulu le transférer. Résultat, je l'ai perdu ! Heureusement, le staff d'eklablog me l'a récupéré. Ensuite, comme je l'utilise moins, j'ai décidé de ne plus payer le .FR que je lui avais mis. Résultat : blog perdu à nouveau. Et là encore, le staff me l'a retrouvé ! Ils sont aussi efficace que je suis cruche en fait ! Donc, le voici avec une nouvelle adresse. J'ignore si mes abonnés pourront le retrouver et je ne sais pas comment faire pour leur transmettre ma nouvelle adresse. Tant pis, on verra bien. J'ai envoyé une newsletter pour commencer. Je verrai plus tard pour trouver une autre solution ! 


    4 commentaires
  • Rien écrit ici depuis le 29 août. Ici et ailleurs. Nulle part, je n'ai écrit. Enfin, sauf pour le boulot. Là, pas le choix. Je n'ai pas raconté ma rentrée parce qu'il n'y a rien d'original à raconter. Finalement, après 19 ans, une rentrée, c'est juste une rentrée. Bien sûr, il y a toujours ce stress, doublé cette année avec l'invasion du sport dans l'établissement et cette sensation désagréable d'être toujours à côté de la plaque parce que je n'aime pas ça et que je ne peux pas en faire. Pourtant, ça ne s'est pas trop mal passé. Pour cette fois. 

    Depuis le début septembre, je n'ai pas arrêté. J'ai toujours des rendez-vous ici ou là. Alors, le soir, je m'endors comme les poules, vers 22h... ça doit être l'âge. A partir de là, je n'ai pas eu le temps d'écrire non plus. Ni ici, ni ailleurs. Pas d'inspiration en vue. Je n'arrive pas à m'y remettre. Il faut être comme Diego, libre dans sa tête, pour écrire. Non, c'est pas vrai. C'est juste qu'il faut des conditions particulières qui ne sont pas réunies en ce moment. Il faudrait que j'écrive plus régulièrement sur ce blog quand même.

    Mon blog a fêté ses 10 ans le 6 septembre dernier. J'aurais dû écrire pour fêter ça mais je n'ai pas trouvé le temps. Alors, je vous le dis quand même parce que c'est pas si fréquent, je crois. Bien sûr, je ne suis pas - plus - aussi fidèle qu'autrefois mais je n'ai pas changé d'avis : j'aime toujours mon blog. Je ne l'abandonne pas. 

    En 10 ans, j'en ai écrit des trucs ! Et il en est passé du monde aussi ! Certains de passage, d'autres plus réguliers. A la grande époque des blogs, quand j'ai commencé, on passait beaucoup de temps à écrire sur le pourquoi du comment de cette écriture si spéciale. Aujourd'hui, tout le monde s'en fout. Le blog a fini d'intriguer. Il est rentré dans les mœurs... ou déjà dépassé depuis longtemps selon certains. C'est sûr que son heure de gloire est loin derrière. Depuis belle lurette. Il a été détrôné par les réseaux sociaux qui eux-mêmes seront détrônés les uns après les autres par d'autres trucs. Pourtant, c'est différent, un blog. Déjà, ça permet de développer davantage. C'est plus "privé" tout en étant public. Je veux dire que si on n'est pas curieux d'aller voir ce qui se dit sur tel ou tel blog, on ne le sait pas alors que sur les réseaux sociaux, même si on n'a pas envie de savoir les choses, elles s'affichent et on réagit... ou pas. C'est vrai qu'ici, il y a moins de commentaires, c'est moins facile, moins intuitif, moins spontané. D'un autre côté, ça prouve qu'on a vraiment envie de dire quelque chose, si on poste ici.

    Je crois que c'est plus intimiste. C'est vrai que sur FB, par exemple, si on poste un truc, on peut avoir plus de réactions, se dire qu'on a été lu et compris. Mais pas toujours non plus. Ici, c'est certain : un article reste souvent lettre morte. On suppose qu'il a été lu mais en réalité, on n'en sait rien. C'est un peu dommage parfois.  Je suis toujours partie du principe que j'écrivais parce que j'en avais envie et que les commentaires éventuels étaient juste le super bonus. C'est pourquoi mon blog a 10 ans. Il y en a tellement qui ont été fermés par manque de commentaires... Je comprends aussi. C'était plus amusant à l'époque où les blogs fleurissaient les uns derrière les autres et qu'on s'échangeait des commentaires comme des images à la récré. Lorsqu'on parlait de communauté, c'était assez vrai. Sauf que ça n'a pas tenu. Rapidement, certains ont lâché... surtout ceux qui espéraient trop de réactions et qui n'en avaient pas. Ou qui finissaient par en avoir moins. Ou encore ceux qui révélaient trop de choses personnelles et qui regrettaient ensuite. C'était tentant. Il faut l'avouer. C'était énervant aussi de constater le succès rapide de certains pendant que d'autres, excellents au demeurant, traînaient la patte. 

    Le mien est à mon image, je crois. Assez isolé. Entouré de peu de gens mais des gens fiables. Discret, tranquille... qui suit son petit bonhomme de chemin sans trop en attendre de personne. Il n'en dit pas trop pour ne pas risquer de déranger ou de blesser. Il garde ses secrets, ceux qu'il estime indicibles même s'ils le détruisent de l'intérieur, sans doute. Il est comme ça, mon blog... et peut-être que dans 10 ans nous serons toujours là, lui et moi... ou bien peut-être qu'il continuera sa route tout seul... perdu dans les méandres du net, mon testament, une sorte de trace indélébile de mon passage. C'est aussi pour ça que j'y tiens, à mon blog !


    16 commentaires
  • Non, mon blog ne s'est pas perdu dans son gâteau d'anniversaire et n'a pas non plus pris une gueule de bois gigantesque au point de rester muet jusqu'à aujourd'hui.

    C'est juste que c'est la rentrée. Enfin, c'était. Donc, toujours plein de trucs à penser, tout ça, tout ça.

    Ces deux derniers jours, j'ai reçu deux commentaires sur des viiiiiieeeeuuuuuxx articles ! Et les gens, ils voient pas que c'est vieux, que c'est peut-être plus d'actualité, non : ils commentent comme si ça avait été écrit hier.

    Bon, y'en a un, c'est encore un fan de Cloclo qui est venu (ou venue) défendre son honneur de façon anonyme à propos de ceci. Point commun entre tous les fans hystériques : ils écrivent en majuscules. Ouais. Ils crient. Je suppose que ça doit leur être resté de l'époque où ils braillaient lors des concerts. Ou alors, ils ont la touche "maj" qui est bloquée et ils ne savent pas que ça se débloque pour écrire normalement. J'ai répondu. Juste pour m'amuser. Mais ça sert à rien vu qu'ils n'y avait pas d'adresse mail... courageux mais pas téméraire, comme toujours. C'est malgré tout distrayant à chaque fois. 

    L'autre commentaire, c'était une réaction à un article (complètement oublié !) que je voulais humoristique sur les sous-pulls. Apparemment, tout le monde n'apprécie pas mon humour. Tant pis. C'est pas ça qui me fera arrêter.

    Je crois que certaines personnes ne comprennent pas grand chose aux blogs :

    1) ce qu'on a écrit il y a 7 ou 8 ans, peut-être qu'on ne le pense plus ;

    2) ce n'est pas parce qu'on ordonne à quelqu'un d'arrêter d'écrire des choses qu'il va obéir ;

    3) mon blog c'est chez moi, je fais ce que je veux (enfin, presque) et si on n'a pas envie de venir ou de rester, on est libre de partir. Si j'ai tort sur certains sujets (et évidemment, ça arrive), il y a des façons de me le faire comprendre un peu plus "intelligentes";

    4) parfois, certains articles sont juste des délires d'un instant, autant de prétextes pour écrire un truc les jours où l'inspiration manque cruellement... C'est quand même pas difficile à comprendre... il me semble. 

    Juste une dernière chose, je serais curieuse de savoir si ces gens-là étaient Charlie... parce que, plus ça va, plus je pense qu'il n'y avait pas grand monde à l'être véritablement malgré tous les petits panneaux en noir et blanc qui se sont affichés fièrement en janvier dernier. Mais enfin, j'dis ça, j'dis rien, hein... 


    3 commentaires
  • Bon, bon, bon... on ne peut pas dire que j'ai été très présente ces jours-ci. Oui, même absente serait le bon mot, je le reconnais. Rien à dire ? Oh, c'est même pas ça. Avec un effort, on trouve toujours. Il y a plein de trucs que j'aurais pu raconter mais ce n'était pas forcément intéressant. Heureusement que depuis un moment, mon blog tourne assez bien, même sans moi. Devrais-je m'en offusquer ? Non... en fait, il a une sorte de vitesse de croisière qui reste à peu près stable. J'imagine que si je cessais d'écrire pendant des mois, ça finirait par se ressentir sur les visites mais là, après une dizaine de jours, cela ne se voit pas. J'ai toujours mes articles "stars" qui font tourner la boutique.  

    Alors, aujourd'hui, une petite question comme l'indique un peu le titre. J'aimerais connaître votre première fois... mais non, pas cette première fois-là ! Je parle de la première fois où vous avez mis le nez sur internet, bande de coquins !

     Pour les gens de ma génération, et plus âgés, c'était, je crois, un événement... un peu équivalent à l'arrivée de l'électricité dans les années 50 ou de la télé un peu plus tard. Non ? Enfin, moi, je l'ai vécu comme ça. Quoique... peut-être pas la toute première fois parce que je n'avais pas vraiment conscience de tout ce que ça offrait. C'est souvent comme ça avec les premières fois, hein ! On découvre un peu maladroitement et on n'a pas encore idée de tout ce que ça va apporter par la suite !

    Donc, au début, c'était un peu déconcertant et pas très concluant mais... ça laissait quand même présager des choses assez incroyables ! Donc, ma toute première fois... euh, ma toute première connexion au net... avec le modem 56ko qui faisait un couinement si spécial ! (rhhoo, arrêtez, hein !) Rien de bien glamour, c'était pour faire ma demande de mutation lorsque j'étais encore à Alençon. L'une de mes collègues avait le net chez elle (j'étais très admirative !) et m'avait proposé de faire mes voeux dans sa chambre sur son ordinateur, puisqu'au collège, cela manquait d'intimité cela ne fonctionnait jamais vraiment. J'avais demandé la région de la Manche afin de déguerpir au plus vite de l'Orne que je ne supportais plus. 

    Pour moi, ce n'était qu'une sorte de minitel amélioré, en couleurs... Je n'imaginais pas du tout ce que je pourrais en faire et encore moins ce que ça offrait concrètement. 

    Alors, et vous, quel souvenir en avez-vous de cette première connexion ? Vous rappelez-vous ce que vous avez cherché en premier ? Qu'avez-vous pensé ? Bref, votre premier souvenir connecté ? Allez, je suis curieuse de connaître vos expériences ! 


    9 commentaires
  • arrêter de prendre les cons pour des gensJ'ai beau me dire que parmi tous ceux qui déversent leur bile et crachent leur venin sur les différentes pages du net (au nom de la liberté d'expression, comme c'est ironique), il y en  peu qui seraient assez fous pour passer concrètement aux actes, ça fait peur. La haine est infinie. Les propos sont violents. Les paranos sont apparemment très nombreux. Les fouteurs de merde aussi. Oh, ceux-là sont probablement les moins dangereux. Qu'on leur enlève leur clavier, il n'en restera plus grand chose. Mais cette horde de gens qui trouvent normal de répondre à des dessins par des balles, je trouve ça terrifiant.

    Heureusement, dans les rues il y en a plein qui s'opposent à ça. Ceux qui ont compris que "Je suis Charlie" ne voulait pas dire qu'on adhérait à un journal mais qu'on avait envie de se battre pour qu'un tel journal puisse exister, tout simplement. 

    Internet a donné la parole à tout le monde, à toutes les idées et donc aussi aux pires. L'anonymat (relatif mais suffisant pour certains esprits faibles) a permis l'expression de toute la haine, des pensées les plus ignobles qui finissent, comme tant d'autres choses, par être partagées encore et encore. Finalement, c'est avant qu'on vivait chez les bisounours parce qu'avant, ces horreurs existaient mais on n'en avait pas connaissance, ou très peu. Aujourd'hui, difficile de passer outre. Dès qu'on se rend sur un site d'actualité pour savoir ce qui se passe, on est plongé dans les atrocités concrètes qui se déroulent dans le monde mais aussi dans l'esprit de ces malades qui ne se sentent plus parce qu'ils ont le droit d'étaler leurs mots révoltants et répugnants un peu partout. 

    Sur le net, comme partout, il y a des gens très bien... mais ce qui serait encore mieux ce serait d'inventer le filtre anti-cons, anti-dégénérés, anti-arriérés, anti-sociopathes... En plus, tous répondent à tout, même à ce qu'ils ne comprennent pas, en croyant avoir compris, et tous les textes intelligents, d'appel à la raison et à la réflexion, sont pourris par ces commentaires aussi abjects que stupides. Et c'est affolant de constater qu'il y a tant de monstruosité dans la tête de nos concitoyens.


    5 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique