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  • golden-girls-cast.jpg Durant ces vacances, j'ai recommencé à regarder mes DVD des Golden Girls...  J'en étais à la saison 4... sauf qu'à partir de cette 4e saison, justement, ça se complique car les épisodes ne sont plus sous-titrés en français... Je regarde donc avec les sous-titres en anglais... Et ce n'est pas simple... heureusement que les intrigues ne sont pas trop complexes ! C'est difficile de lire une langue étrangère, de comprendre et de regarder en même temps les images... surtout que parfois, ces dames parlent très vite !

     

    Mon principal problème, ce sont les expressions qu'elles emploient très souvent... Ce n'est pas toujours facile de trouver une expression équivalente en France pour bien comprendre ce qui est dit, surtout que c'est une série très drôle, enregistrée en public... on entend les gens rire mais on ne comprend pas pourquoi... par exemple, l'autre jour il y avait "You're pulling my legs"... qu'on traduirait littéralement par "Tu me tires les jambes"... Sachant que ma golden girl préférée (Beatrice Arthur) est dans une salle de cours au moment où elle dit ça... on se demande un peu ce que ça vient faire dans l'histoire... Sauf que ça signifie : "Tu te fous de moi"... Fallait deviner... Et des comme ça, il y en a une bonne dizaine par épisode...

     

    Le pire- et ça doit être l'âge- c'est que je n'arrive pas vraiment à retenir les mots ou expressions que je découvre... comme si ça n'imprimait plus dans ma cervelle de blonde... enfin, ce n'est pas grave parce que j'ai rarement l'occasion de parler anglais et de toute façon, les séries américaines, si je n'ai pas de sous-titres du tout, j'ai beaucoup de mal à suivre... avec sous-titres anglais je comprends 95% à peu près... sans sous-titre, on doit tourner autour des 50, à peine... La façon se s'exprimer, les mots avalés, les accents... tout ça fait que je ne comprends pas grand chose sans aide...

     

    Mais, là, je suis contente.... je passe d'agréables moments avec mes 4 dames de coeur comme les appellent les Canadiens. Je percute sans doute moins vite qu'en français mais je rigole quand même bien avec leurs traits d'humour incomparables !


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  • Alors, hier, je n'ai pas participé à notre chanson du mercredi pour la communauté de Véro, Musique à Coeur Ouvert... Teddy était malade... Il s'est réveillé avec des difficultés pour marcher et complètement apathique... j'ai cru à un truc super grave et j'ai stressé toute la journée. J'ai pris rendez-vous chez le véto et en fait, il semblerait que mon gros matou préféré se soit fait mal au dos... Il avait une sorte de lumbago (c'est de famille !)... Après une piqûre de cortisone, il semble mieux aujourd'hui... Mais je le surveille de près...

     

    Donc, pour notre semaine musicale, Sherry  nous demandait nos résolutions ou nos voeux pour la nouvelle année. Je ne suis pas trop exigeante et pour l'année qui vient, je voudrais juste que les gens que j'aime restent auprès de moi. J'ai donc choisi une jolie chanson de François Feldman qui s'intitule "Une Présence".

     

     


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  • S'il vous plaît choisir vos amis que vous le souhaitez de les contester. Afin qu'ils puissent jouer.

     

     

    Voilà le genre de phrase qu'on trouve sur FB... Le genre de phrase que les gamins lisent à longueur de journée... Si à 10 ou 11 ans, on lit ça, ne va-t-on pas penser qu'on parle comme ça ? Que le français c'est ça ?  A-t-on la maturité pour comprendre que ça vient d'une mauvaise traduction ? (il n'y a pas de faute dans les mots eux-mêmes, donc, ça ne peut venir que de ça...) Je passe mon temps à dire à mes élèves qu'on n'écrit jamais ce qu'on ne dirait pas à l'oral... Eh bien, là, pour le coup, ils ont la preuve du contraire... et sur leur bible actuelle FB qui plus est... comment lutter ?


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  • L'autre jour, je me disais que désormais, grâce (ou à cause) à internet, la notion de frustration est en train, sinon de disparaître, du moins de diminuer. C'est vrai... Je me souviens, par exemple, des années 80, lorsqu'une série passait à la télé, nous étions totalement dépendants de l'éventuelle décision de stopper cette série et même si nous l'appréciions, il suffisait que la chaîne décide de tout arrêter et tant pis pour nous. On n'avait plus qu'à attendre la rediffusion qui, parfois, n'arrivait jamais. Puis sont arrivés les magnetoscopes...

     

    J'enregistrais toutes les séries que j'adorais... au point d'être envahie par les VHS... C'était un moyen de contrer le problème des rediffusions aléatoires. Je regardais un ou plusieurs épisodes juste comme ça, quand je le souhaitais... Mais, ça restait limité... D'autant que certains trucs n'ont pas été diffusés au moment où j'étais équipée d'un enregistreur donc... frustration...

     

    Aujourd'hui, une série se termine, hop, on va sur le net, on trouve la suite en streaming... L'autre soir, j'ai regardé 2 Castle (saison 3 en vo sous-titrée), 1 Mentalist (saison 3 en vo sous-titrée aussi) et 3 Esprits Criminels (saison 3, que j'ai achetée en DVD)... Ce sont mes trois séries préférées... Si on m'avait dit dans les années 80 qu'un jour, je pourrais passer toute une soirée à ne regarder QUE mes séries favorites, j'aurais halluciné...et attendu avec impatience que cette époque bénie arrive.

     

    Mais, il n'y a pas que ça... Quand on cherche un truc, boum, internet... et on obtient pratiquement toutes les infos ou les images qu'on désire... Par exemple, pour la déco du blog, nul besoin d'aller sur une plage sous la pluie ou le vent glacial pour photographier le sable... non, on cherche sur le net et on a l'embarras du choix... C'est merveilleux...

     

    Et, évidemment, comme nous nous habituons très vite au confort, dès qu'internet ne nous donne pas ce que nous cherchons, nous ressentons à nouveau cette frustration, presque plus fortement qu'avant parce qu'on est toujours surpris qu'internet ne nous trouve pas là, maintenant, tout de suite ce que nous voulons...

     

    Devenons-nous des capricieux ? Exigeants ? Incapables de supporter l'attente ou la frustration ? J'en ai bien l'impression... La société de consommation nous fait oublier ce sentiment d'être obligé d'attendre pour avoir... pourtant nécessaire, je trouve... En effet, parfois, je regrette l'époque où il fallait attendre, longtemps ou très longtemps, pour obtenir quelque chose... Même si ce délai nous semblait toujours trop long, il faisait partie du plaisir... Apprendre à attendre c'était apprendre à apprécier... Là, si je veux un truc, presque n'importe quoi, je n'ai qu'à aller l'acheter ou même je n'ai qu'à le commander sur le net... Et, s'il s'agit de musique, de jeu ou de video, si je veux, je peux en disposer dans 5 minutes... Génial... Mais presque trop... Quand je l'aurai, ce ne sera qu'un truc de plus qui me fera en espérer un autre, toujours plus et plus vite...

     

    Et puis, les choses qu'on ne peut obtenir comme ça, en claquant des doigts, de la carte bleue et du clavier, si on ne les a pas, on en vient presque à se demander pourquoi... On a tellement l'habitude de tout avoir comme ça... Du coup, les vraies valeurs, les vrais trucs importants de la vie, on se rend encore plus compte qu'on ne les a pas... Et, presque, on aurait envie de tapoter sur un clavier pour les avoir aussi...

     

    Et, je suppose, que c'est ainsi que certains vont chercher l'amour et l'amitié dans des mondes virtuels... Je surfe pour trouver mon amour et mes amis comme j'ai surfé pour m'acheter mes DVD ou même ma salle à manger... Je fais tout ça de mon lit, si je veux... Plus besoin de bouger... Tout s'offre à moi, comme ça, sur un plateau, ou plutôt sur un écran... Les gens vont et viennent, les uns derrière les autres, tas de pseudos ou même de voix que je peux zapper en un instant... presque aussi vite que je les ai connus... Ils me plaisent ? Ok, je les garde un moment... Ils me déplaisent ? Je clique sur "supprimer" et hop, l'affaire est règlée... aussitôt oubliés, ils sont remplacés par des nouveaux...c'est facile, pratique, efficace...

     

    Si je veux, j'ai 3500 amis sur FB ou ailleurs, sur des blogs, des forums, des mondes virtuels... juste en un clic... Et, certains estiment même qu'ils ont trouvé l'amour... un amour impalpable et impalpé, sans odeur, sans saveur, sans rien... juste une voix, un avatar et des mots...  des "je t'aime"  ou des signes d'amour qu'ils sont  frustrés de ne pas ou plus entendre ou connaître, sans doute et qui, dans le virtuel, tombent sans effort, sans limites, sans hésitation, sans pudeur... qui ont de la valeur seulement dans l'instant, la plupart du temps... Des caprices... On "commande" des gens... On dispose d'eux comme d'un fichier MP3... On en avait envie, on les a pris, on les consomme... ils nous prennent et nous consomment à leur guise également. Puis, peut-être qu'ils partiront à la poubelle au premier formatage du disque dur (ou ils nous jetteront)... pour être remplacés par des nouveaux... plus beaux, plus sympas, plus intelligents.

     

    Alors, il paraît que c'est mieux que rien, peut-être... Mieux que d'être sans amour, sans amis... possible... J'aime les choses qui durent et je n'ai pas l'impression que ce qu'on trouve sur le net soit fait pour durer... sauf si on parvient à l'ancrer dans le réel... J'ai des amis que j'ai connus grâce au net... mais, on s'est vus... on existe réellement les uns pour les autres :demain, je peux prendre un train et aller les voir. On pourra passer du temps ensemble, l'un avec l'autre, près de l'autre... sentir une vraie présence amicale, se regarder dans les yeux, s'asseoir d'lun près de l'autre et sentir une certaine chaleur humaine, réelle. Bref, se retrouver entre amis... C'est vrai que je les vois rarement mais, si je veux, et s'ils le désirent, c'est quand même possible de passer un peu de temps avec eux, sans écran interposé, sans clavier, sans micro et même sans téléphone.

     

    L'amour, je ne le connais pas en réel... Alors, des fois, je me dis que, comme d'autres, j'aurais pu le trouver  comme ça, en virtuel... entendre chaque jour les "je t'aime" que je nentends pas... mais, pourquoi ? Juste pour le plaisir de les entendre dans les enceintes de mon ordinateur ? Ou de les lire sur un écran ? Dès que cet écran s'éteint, que reste-t-il ? Si j'ai une panne internet, que reste-t-il ? Qui sera près de moi, le soir ? Qui mangera avec moi ? Qui viendra avec moi au ciné ou en vacances ? Personne. Lorsque je rentrerai le soir, mon appartement sera toujours vide... Bien sûr il me suffira d'allumer mon ordinateur pour retrouver mon amour... Bien sûr, oui... c'est possible. Mais si je n'ai plus d'ordinateur ou d'accès à internet, combien de minutes faudra-t-il pour que mon grand amour me remplace ?... Déjà qu'en réel, il m'a semblé comprendre que l'amour ne tient qu'à un fil... en virtuel, il ne tient à... pas grand chose... Ou alors, je n'ai peut-être pas bien compris... Ou bien je suis trop exigeante...

     

    J'aime internet... j'aime cette nouvelle façon de consommer... j'adore ne plus être frustrée parce que je veux à tout prix quelque chose... mais j'espère que je saurai conserver quelques vraies valeurs qui, si je ne me laisse pas déborder et étourdir complètement, seront toujours plus importantes que ces plaisirs fugaces et volatiles... J'espère ne pas voir s'éteindre certaines choses de ma vraie vie, ne pas en arriver à confondre les étoiles et les réverbères, comme dit Cabrel dans sa chanson... Ça semble tellement facile de plonger et de ne jamais remonter à la surface...

     

     

    ps : désolée pour ceux qui n'aiment pas les longs articles... le prochain sera plus court, promis !

     


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