Lundi, c'était le début d'une nouvelle série télé sur la 2, à la place de Castle. Encore une série policière intitulée Rizzoli & Isles. Rizzoli, c'est la femme flic, Isles c'est la médecin légiste. Le sous-titre, "autopsie d'un meurtre" n'a rien de bien original non plus. Là, il s'agissait des premiers épisodes (encore diffusés dans le désordre mais ça, on a l'habitude) donc, le premier contact avec ces nouveaux personnages. C'est le moment où ça doit faire tilt... ou pas. Pour moi, il faut que je trouve les personnages attachants... sinon, c'est même pas la peine. Par exemple, la série Blue Bloods avec Tom Selleck, j'ai essayé mais je n'ai pas aimé : aucun personnage ne m'a touchée, surtout pas celui de Tom Selleck que je n'ai jamais trop aimé, même dans Magnum... mais, je regardais quand même parce qu'à l'époque, le dimanche après-midi, on n'avait pas grand chose à faire...

Mentalist, j'ai accroché dès les premières secondes, Castle, il m'a fallu un épisode, Private Practise, il m'en a fallu 4 avant de commencer à trouver de l'intérêt (et l'un des héros me déplaît toujours donc, quand l'épisode est orienté sur lui, j'aime moins), Dr House, j'ai bien aimé après en avoir entendu parler un peu partout : je voulais voir de mes yeux cet "odieux" personnage et, si je n'avais pas mes côtés hypocondriaques qui prennent le dessus, j'aurais regardé encore plus d'épisodes. Unforgettable, il m'a fallu aussi quelques épisodes et puis, j'aime bien Poppy Montgommery, l'héroïne,  qui jouait dans FBI, portés disparus donc, ça aidait un peu. Esprits Criminels, j'ai adoré direct ! J'ai flashé sur Shemar Moore et après sur le reste de l'équipe et, les histoires de tueurs en série, j'adore. Body Of Proof, j'ai bien aimé tout de suite aussi et je me suis attachée à certains personnages secondaires davantage qu'à l'héroïne. Mais, par exemple, The good Wife, j'ai adoré au début et je m'en suis lassée : trop de combines politico-judiciaires et pas assez de sentiments, d'humanité. Prime Suspect, j'ai détesté : aucune humanité, aucun sentiment, des personnages qui se détestent, des machos et une fille qui essaie de leur en mettre plein la vue sans éprouver le moindre sentiment, en apparence. J'ai lâché au bout de 3 épisodes. Pareil pour Engrenages que j'ai trouvé très froid, sans doute plus réaliste mais peut-être même trop : a-t-on vraiment besoin, pour éviter la mièvrerie, de montrer les détails des découpes des cadavres ? Oui, c'est le quotidien d'un légiste, je sais... mais bon...

Pour Rizzoli & Isles, au bout de 3 épisodes, j'aime bien. Je regarderai la semaine prochaine. Mais, il y a encore ce défaut systématique maintenant dans les séries US : dans le n°1, on lance des pistes, des trucs mystérieux concernant le héros et puis, souvent dès le n°2, on n'en parle plus et ça ne revient que vers la fin de chaque saison comme si les scénaristes se disaient "Ah mais oui, c'est vrai qu'on avait dit ça...". Ici, on apprend que Rizzoli a été la proie d'un tueur en série qui lui a planté je ne sais quoi dans les mains pour la scotcher par terre pendant qu'il essayait de l'égorger (sympathique...) et donc, elle a, dans l'épisode 1, un problème aux mains... Mais, ça disparaît dans le 2... et je suis sûre que ça reviendra si besoin s'en fait sentir dans la saison... un peu artificiellement. Enfin, on verra bien... Pour le reste, sa copine, Isles, la légiste est plutôt marrante, comme souvent les légistes d'ailleurs... Je ne pense pas que j'aimerai autant que Castle qui va bien me manquer d'ici la prochaine saison ! Mais, quand même une bonne série, je pense.

ps : José, je suis sûre que tu n'as pas regardé.

L'autre jour, j'ai vu sur un blog un article qui m'a semblé intéressant. Il s'agissait de faire un p'tit point sur sa vie pour les années se terminant par un 3. Allons-y...

1973. Je suis dans ma 3e année, autant dire que je ne me souviens malheureusement pas de grand chose. A part peut-être ce jour où ma mère, pour se rendre chez la coiffeuse tranquillement, avait décidé de me laisser à la garderie. Ce fut un drame dont je garde encore l'impression horrible de l'abandon au milieu d'étrangers hostiles. Je me souviens vaguement d'avoir passé un temps qui m'a paru infini (à peine 30 minutes en réalité) à scruter la porte en attendant ma délivrance. Je n'étais pas sociable et surtout pas prête à me passer de ma mère, même si peu de temps. A part ça, peu de choses, et principalement des chansons que j'entendais à la radio vu qu'elle était tout le temps branchée sur RTL à la maison... La chanson de l'époque, qui m'a marquée au point de tomber raide dingue du chanteur c'est "Chanson populaire" de Claude François. Mon admiration pour lui date sans doute de plus tard que 1973 mais, sa voix a bercé mes premières années, c'est certain.

1983. C'est autre chose. Je suis au collège c'est à dire en enfer. J'ai commencé à intégrer qu'aux yeux des autres ados, je ne suis pas "normale". On me le fait comprendre au quotidien. Je me cache le plus possible mais, c'est difficile d'échapper à ce qu'aujourd'hui on appelle le harcèlement. Je mets un point d'honneur à obtenir d'excellents résultats vu que, pour les relations sociales, c'est foutu. Quelques filles acceptent de me parler mais, rapidement, on se moque d'elles aussi alors, la fuite est plus judicieuse. A la maison, pas un mot de tout ça parce que je ne veux inquiéter personne. Et je me réfugie dans l'idée qu'au moins mon chanteur blond, disparu quelques années avant, est près de moi. Aimer Claude François n'arrange rien à ma réputation auprès des p'tis cons qui me gâchent la vie mais, tant pis, c'est ma bouée de sauvetage. Je n'aime aucun des chanteurs à la mode, que j'aime beaucoup depuis d'ailleurs... Mais, une chanson m'interpelle quand même un peu, c'est celle-ci :

Dix ans plus tard, 1993 c'est un peu mieux d'un point de vue "relations avec les autres". J'ai rencontré du monde à la fac et je passe d'excellents moments avec mes amies. Je commence à apprendre la signification de ce mot et c'est plutôt pas mal. L'une d'entre elles est toujours là, 20 ans après, c'est dire ! Niveau études, c'est pas mal, je rédige un mémoire de maîtrise sur Nathalie Sarraute et j'apprécie ce travail de recherches littéraires. Côté vie privée, ça aurait pu marcher mais, ce n'était qu'une illusion. Un joli voyage à paris. Ma première visite à Dannemois, sur la tombe de Claude François. Un moment intense. Une chanson ? Of course !

2003... On se rapproche. Mon illusion de 1993 se désintègre complètement et je me dis qu'il faut que je fasse comme tout le monde, que je trouve un mec, comme on dit. Je suis de retour dans ma Bretagne après 5 ans d'exil entre Compiègne et la Normandie. J'ai un appart, un chat et un poste fixe près de chez moi. Je rencontre quelqu'un sur internet et, durant 6 mois, je me dis que je suis enfin "comme tout le monde", j'ai presque l'air normale, enfin. Et, tous les p'tits cons de 1983, je les emmerde. Mais, en fait, non... ça ne marche pas comme ça. Je préfère renoncer parce qu'on ne devient pas comme tout le monde juste en claquant des doigts. A la fin de l'année, je découvre les forums consacrés à Claude François et je commence à m'y intégrer petit à petit au point d'y devenir accro et d'y rencontrer quelques amis mais aussi quelques sombres personnages, aussi fourbes que mauvais.... Heureusement, les belles rencontres restent et le reste s'évapore... Une chanson de Pagny parce que, à cette époque, ma liberté de penser n'a pas été bien perçue !

2013, on y est. J'écris toujours ici. j'aime toujours autant ça. J'aime bien que vous me lisiez et que vous commentiez (même les trolls !). Pour le reste, on n'est qu'au début... On verra bien la suite, hein... Une chanson, quand même, parce que Mylène farmer a sorti un album fin 2012 et que j'aime bien...

Il y a plusieurs points communs entre les messages agressifs ou, du moins, désagréables que j'ai reçus depuis que ce blog est blog :

- Ils sont anonymes, pas d'adresse mail ou bien une manifestement fausse et, souvent, un pseudo bien bidon.

- L'auteur me vouvoie, pour faire style qu'il est poli et respectueux mais aussi pour marquer clairement que lui et moi n'avons pas gardé les poules, les vaches et les cochons ensemble.

- Les messages sont con-descendants et dégoulinants de morale à deux balles mais, à la mode... on sent le "bouh pas bien !" à chaque phrase.

- L'auteur passe une fois, crache son venin et ne revient jamais, au cas où j'aimerais engager une discussion constructive avec lui.

- L'auteur lit un article du blog et se contente de celui-là pour juger tout le reste, un peu comme un inspecteur de l'éduc' nat'.

Pourquoi je vous parle de ça ? Juste parce qu'hier, j'ai reçu un commentaire sur un vieil article (en général, ça suffit pour me mettre la puce à l'oreille d'ailleurs) concernant le tram que j'avais pris pour la première fois.Cette personne, joliment surnommée Alice 69 et, apparemment originaire de la région PACA (c'est son adresse IP qui me l'a dit) écrit : "Egoisme et mon petit confort à moi versus écologie, devinez qui gagne dans votre cas ? Oui oui c'est bien l'égoisme et votre petit confort".

C'est amusant, non ? Qui a dit que j'étais écolo d'abord ?Oui, je suis attristée par la situation des ours polaires et de la disparition programmée de certains animaux par la faute de l'homme mais, ce n'est pas moi toute seule qui en suis responsable et, ce n'est pas non plus à moi toute seule que je pourrai fair changer les choses, on est bien d'accord.

La pollution, j'en fais tout plein parce que j'aime les voitures et j'aime bien rouler en voiture, bien plus que me confronter à la promiscuité des transports en commun. Euh, je ne fais pas de tri sélectif parce que je ne suis pas quelqu'un d'ordonné et d'organisé et que pour moi c'est une contrainte et que je n'aime pas les contraintes. La planète va se détruire par ma faute ? M'en fous, je n'en ai plus pour si longtemps, au mieux 50 ans, à la louche... et si ça se trouve carrément moins ! (Même si ça me dérange d'y penser, c'est malheureusement tout à fait possible). Donc, à l'échelle de la planète, je ne suis qu'une petite fourmi qui fait de son mieux pour essayer de vivre pas trop mal une vie assez pénible, globalement. Et je devrais, en plus, ne pas songer à mon petit confort personnel ? Non mais oh, elle a vu jouer ça où la Alice 69 ? Oui, je suis égoiste, oui, je l'assume, non je n'en suis pas fière mais il est des défauts comme de beaucoup de choses : c'est difficile à corriger. Après tout, elle, Alice 69, c'est une chieuse et elle n'a certainement pas l'intention de changer alors, pourquoi moi, je changerais, je vous le demande !

Bon, ne vous méprenez pas, je n'ai pas été dérangée par son commentaire mais, en ces temps de crise où l'inspiration ne se trouve pas sous le sabot d'un boeuf chevalin, on fait avec ce qui tombe sous le clavier et là, pas de bol pour elle, c'était Alice 69. Si elle se repointe par ici, elle pourra rebalancer son fiel et avoir l'impression d'avoir fait sa bonne action du jour face à la méchante vilaine égoïste qui s'en fout de la nature et puis, sinon, si elle ne revient jamais parce que les voies du dieu gogole sont impénétrables, eh bien, elle m'aura inspiré un article et c'est déjà une très bonne chose !

  En général, je n'aime pas les émissions où on a la désagréable impression de déranger les invités qui sont entre eux comme des vieux potes, qui usent et abusent des private jokes histoire de bien te faire comprendre que tu ne les connais pas et que tu n'entreras pas dans leur cercle. Je trouve ça limite grossier donc, j'évite. Certaines émissions littéraires, par exemple, sont un peu comme ça. Après, je conçois que ça puisse plaire, hein, il en faut pour tous les goûts. 

Mais, l'autre jour, j'ai eu la curiosité de regarder la parenthèse inattendue sur F2. A la base, j'imaginais cette émission comme celles dont je viens de parler : très intimiste et donc désagréable au possible. C'est parce que Véronique Jannot faisait partie des invités que j'ai eu cette curiosité. J'aime cette actrice depuis très longtemps, je la trouve intelligente, belle et rayonnante. Avec elle, il y avait Michel Cymes, le médecin qui fait de la télé depuis des années avec le journal de la santé et Christophe Dominici qui, apparemment, a gagné des matches de rugby avec l'équipe de France. Donc, vraiment seule Véronique m'intéressait. Et j'ai passé un très bon moment télé, sans doute grâce à elle mais pas que... en effet, j'ai aussi découvert les deux autres qui, parfois, ont su aussi m'émouvoir et je n'ai pas eu hâte qu'ils se taisent pour laisser parler ma chouchoute, non, je les ai écoutés eux aussi avec intérêt.

L'animateur, Frédéric Lopez, qui fait aussi "rendez-vous en terre inconnue", est assez doué dans cet exercice qui consiste à mettre des "stars" dans des situations "banales". Le lendemain, j'ai lu les critiques sur le net et, évidemment, les râleurs disaient qu'on nous prend pour des cons en nous faisant croire que cette émission n'est pas préparée et que les céllébrités déboulent sans savoir ce qui les attend. Sans doute, oui. Et alors ? Même si c'est plus préparé quon ne le dit ou même si tout est règlé à la virgule près, on s'en fout, non ? Je préfère largement voir ça que des émissions débiles où on nous offre des soi-disant stars sur un plateau pour se faire mousser ou pour faire croire qu'elles ont du talent juste parce qu'elles sont sous le feu des projecteurs et maquillées comme des voitures volées, selon l'expression consacrée. 

Ici, j'ai eu l'impression que les invités se sont réellement amusés et ont réellement passé une bonne soirée, sans frime, presque au naturel. Et, c'est peut-être ça aussi le vrai talent : savoir être naturel dans une situation qui ne l'est pas. La semaine prochaine, les invités ne m'intéressent pas du tout donc, je ne regarderai pas mais, à l'avenir, je surveillerai cette programmation afin de ne pas rater des jolis moments télévisuels

Excellente video !!! Merci Norman !

Si seulement au moins juste pour le "ça va", les gens pouvaient le retenir !!! Mais je n'y crois pas, ils sont trop nombreux à être cons persuadés d'avoir raison.