• 10 000 visitesParce que je n'ai pas envie de m'étaler sur ce qui ne va pas (j'voudrais bien, mais j'peux point comme dirait Madame Annie Cordy), je dirai juste que je suis très contente d'avoir passé la barre des 10 000 visites sur ce blog. Depuis le 1er juillet dernier... 10 000 visites en 10 mois, 1000 visites par mois et donc, en gros 30 par jour. Je m'en satisfais.

    Depuis sa création, sur l'autre plateforme, je suis à peu près dans ces eaux-là. Oh, bien sûr, pour certains c'est très peu ! Ils font des scores bien plus honorables... j'en connais même qui piquent une crise quand ils reçoivent moins de 20 commentaires par article tellement ils ont l'habitude de faire mieux. Je ne dis pas que je n'aimerais pas en faire autant mais, je connais mes rythme de publication et le nombre de commentaires que je reçois, à peu près, pour les articles, selon les sujets abordés. Je sais ceux qui ne sont pas du tout porteurs mais, parfois, j'en quand même envie de les poster. Et puis, depuis 7 ans (presque), c'est un rythme de croisière qui me convient.

    J'ai mes fidèles que je remercie sincèrement, comme on dit, ils se reconnaîtront (ça, ça évite de les citer et d'en oublier et de les vexer).  Et j'ai mes visiteurs d'un jour... qui parfois reviennent ou alors, comme j'ai lu quelques fois, constatent que ce blog est tellement loin de leurs préoccupations hautement intellectuelles qu'ils me signalent leur déception, voire leur choc de découvrir que tant de nullité existe en ce bas monde et s'en vont pour ne plus jamais revenir... Bon, quel besoin de le préciser ? S'ils ne reviennent jamais, je ne vais pas changer pour eux, hein... alors, quel intérêt ? Sont trop cons des fois les gens...

    De toute façon, comme dans ma vie, j'aime avoir un petit groupe de fidèles autour de moi. C'est tout ce qui m'importe. Alors, tant que les fidèles seront là, je posterai en ayant une pensée pour eux. Merci encore ! Dans 10 mois, peut-être moins, peut-être plus, on fêtera les 20 000 !


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  • dessin de Jack médecine du travailComme vous le savez peut-être, dans l'Education Nationale, nous n'avons pas de médecine du travail. Les mauvaises langues diront que c'est normal puisque pour cela il faudrait déjà qu'on travaille comme l'illustre fort bien le dessin de Jack ci-contre... En arrivant dans le merveilleux monde des professeurs, j'ai passé une visite médicale expresse durant laquelle le toubib n'a pas vu (ou entendu plutôt) que j'étais asthmatique alors que d'autres depuis, à qui je ne l'avais pas dit, l'ont tout de suite repéré, bref...

    Récemment suite à quelques soucis qui mettent du temps à s'arranger, sur les conseils de mon chef d'établissement, j'ai pris rendez-vous avec un médecin qui travaille pour le rectorat. Mais, ça n'a pas été sans mal : quand je tapais sur internet "médecine prof, éducation nationale", je tombais sur des médecins pour les élèves (qui eux sont vraiment malades ou travaillent vraiment, ou les deux) mais, pas moyen de mettre la main sur celui pour les enseignants. A un moment, dans les recoins du site officiel, il m'a semblé voir un truc mais pas moyen d'être vraiment sûre que c'était ça vraiment. Alors, j'ai demandé à la secrétaire de mon établissement qui, justement, venait d'être convoquée la veille par ce fameux médecin donc, elle m'a donné un numéro de téléphone et hop, me vlà partie pour un rendez-vous... et c'était cet aprèm... 

    J'arrive, personne... mais personne de chez personne, hein... le silence complet, limite inquiétant. Et soudain, une dame qui me dit qu'elle était le médecin et qu'elle allait me recevoir. Déjà je préparais ma p'tite phrase d'introduction pour expliquer les raisons de ma venue... et une fois dans son bureau/cabinet, elle me dit "Alors, comment m'avez-vous trouvée ?". Hum... si ça, ça ne veut pas dire qu'obtenir un rendez-vous avec elle tient presque du miracle...


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  • Quand il m'arrive de traîner sur des pages FB de jeunes, d'ados, je lis des phrases qui se veulent très sérieuses, voire philosophiques et qui même parfois le sont... des phrases d'amour déçues ou d'amours éternelles et j'ai du mal à penser que ce sont les mêmes ados que j'ai en cours et qui semblent totalement hermétiques à la moindre once de profondeur, de poésie ou de philosophie. Qu'ils lisent une recette de cuisine ou un poème de Baudelaire, c'est pareil... pas plus d'émotion pour eux... et pourtant, sur leurs pagaes FB auxquelles ils tiennent tant, on en trouve, quelquefois, de l'émotion...

    Alors, de deux choses l'une : soit ils ne comprennent rien à ces phrases mais les copient parce que leurs meilleurs amis l'ont fait, soit, en cours, parce que c'est scolaire, ils se ferment à tout ce qui est dit. Le peu d'optimisme qui me reste me ferait pencher pour la 2e explication. Les ados sont tellement butés contre l'école que, quoiqu'on fasse, ils n'y verront jamais rien d'autre que l'école. Peut-être pas tous. Ne généralisons pas non plus... Mais, ça fait réfléchir sur le côté "ludique" que les grandes personnes qui réfléchissent au sein de l'Education Nationale voudraient nous imposer : l'enseignement dans la joie, dans le jeu, sans contrainte (ou en tout cas pas des contraintes trop contraignantes). Une sorte de "cours" discuté où les élèves s'expriment, donnent leurs sentiments, de façon informelle et naturelle... C'est joli comme théorie. Mais, c'est sans compter sur cette "hostilité" vis à vis du cours, du scolaire ou du prof (parce que, peut-être que ça fonctionne très bien avec certains profs aussi, c'est possible).

    L'autre jour, j'ai demandé à mes élèves d'écrire des phrases qui leur semblaient belles, poétiques... et j'ai obtenu très peu de choses, surtout dans une classe... rien ne leur semblait poétique, rien ne leur semblait beau... ils ne connaissaient pas de chanson, ils n'avaient pas de phrases en tête, rien, le néant. Pourtant, je suis sûre que parmi ces élèves, certains en connaissent des phrases et qu'ils auraient été capable d'une certaine profondeur... mais, on était dans le cadre de la classe, avec les autres élèves, avec la prof qui, bizarrement proposait un truc pas noté, pas cadré, pas scolaire ! Et, ils n'aiment pas ça. Moi, je ne parlais plus. Ils pouvaient s'exprimer librement (ou presque) mais non. Justement. Ce n'est pas ce qu'ils attendent d'un cours...

    On dit que les profs sont trop attachés à certaines manières ancestrales en matière de cours mais, je me demande si les élèves ne le sont pas plus encore (sans parler des parents qui ne comprennent pas qu'on ne fasse pas "comme avant"). Je ne dis pas que cette façon de faire cours en laissant la libre expression aux élèves n'est pas une bonne idée en soi. Évidemment, ce serait très bien. Sauf que les grands penseurs sachant penser ont oublié quelques détails : pour avoir une réflexion, il faut savoir réfléchir et avoir un minimum de culture (et de vocabulaire) qui, contrairement à ce qu'ils croient, nos penseurs, n'est pas innée (à la naissance, le bébé n'a pas conscience de E=MC² et si on ne le lui explique jamais, ça restera pour lui un truc bizarre sans aucun sens) et pour s'exprimer il faut avoir envie de le faire or, les ados n'ont pas envie de cela, pas en classe, pas devant un prof, pas comme ça. Ils sont conscients du contexte (prof, classe, autres élèves, notes) et n'ont pas envie de faire semblant que c'est autre chose... Ah, si, en petit comité. Ça m'arrive de voir des petits groupes d'élèves (2 ou 3) se mettre à discuter et je vois bien qu'ils ne parlent pas de leur prochain week-end, je devine qu'ils parlent vraiment du texte étudié mais si je leur demande de le faire partager à toute la classe, là, ce n'est pas possible. Ils préfèrent dire qu'ils parlaient de leur futur week-end plutôt que d'admettre qu'ils réfléchissaient au texte...

    C'est très mal connaître les ados que de penser qu'ils vont se livrer comme ça, spontanément... Pourquoi certaines classes, même dès la 3e, aiment les cours magistraux (contrairement à ce qu'on voudrait nous faire croire à nous pauvres profs) ? C'est juste parce que ça évite de réfléchir par soi-même (pour quelques uns) et surtout de s'exprimer devant la classe au risque de passer pour l'intello de service et de subir ensuite les foudres de tout le collège. Oui, il y a une paresse naturelle chez les ados, oui il y a une inculture certaine chez quelques uns mais, je crois qu'il y a avant tout cette impossibilité psychologique de l'ado à dire les choses importantes dans un contexte qui ne s'y prête pas.

    C'est aussi sans doute pour ça qu'à les entendre, en classe, ils n'ont ni souvenir, ni avenir. Juste un présent. Et encore. Un présent passif. Ils sont là et on doit s'en contenter. L'école n'est pas un lieu pour exister vraiment. C'est un lieu subi pour beaucoup qui n'a d'intérêt que parce qu'il y a les histoires des copains aux récrés. Des histoires qu'on a envie de rendre plus importantes qu'elles ne le sont parce qu'il faut bien ça pour se sentir vivant. Mais en cours, ils veulent du cours puisqu'il faut bien le supporter... et qu'on n'essaie pas trop d'aller les chercher vraiment, chercher qui ils sont... Le cadre est clair et ne doit pas changer (et ce ne sont pas les profs qui y tiennent tant que ça) : l'élève écoute (plus ou moins) le maître alors, le maître doit respecter ces rôles, dans la mesure du possible.

    Peut-être simplement les ados n'ont-ils vraiment plus rien dans le crâne à part quelques bêtises et de vagues sensations copiées de la télé-réalité ou du net... et c'est ce qui expliquerait qu'ils n'aient jamais rien à dire, qu'ils ne ressentent jamais rien face à un texte mais tellement de choses face à un pain au chocolat... Mais, je ne veux pas y croire. J'espère que mon autre théorie est plus proche de la vérité parce que sinon, c'est bien triste.


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  • Bon, comme je vous l'ai dit, l'autre jour, j'avais écrit deux textes... Je vous ai fait part du premier déjà ici et ce soir, je vais vous faire découvrir mon autre "oeuvre"... différente, plus réfléchie on va dire.

    J'écris des mots qui crient

    J'écris dans le silence

    Mots qui hurlent sans bruit,

    Qui se taisent ou sont tus

    Mots secrets,

    Masqués par les paroles,

    Les sons du quotidien,

    Ceux qu'on peut déverser,

    Ceux qui sont écoutés.

    Les autres, les mots vrais

    Sont enterrés, enfermés, prisonniers.

    L'écriture est la clé. Pas le choix.

    Les mots s'étalent, se rejoignent et s'arrangent

    S'étirent en une longue plainte,

    Prennent forme, donnent vie

    Avant de replonger dans l'abîme sans voix.


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  • José, lui président, il veut du blues pour Musique à Coeur Ouvert !... Bon, lui sur son blog il a mis du blues et on peut être sûr que c'en est parce qu'il s'y connait... Bon, moi, j'y connais rien. J'ai tapé blues et j'aime pas trop trop en général... pi je suis même pas sûre de savoir si c'en est ou pas... Alors, j'ai choisi une chanson que j'aime bien. Si c'est du blues, tant mieux ! Sinon, ben y'a marqué "blues" dans le titre alors, ça compte aussi !!! Si d'abord !

    Donc, c'est le grand, l'immense Elvis Presley qui interprète "Good time Charlie's got the blues"... Et maintenant je prie pour que ça en soit, même un tout p'tit peu pour ne pas déplaire à José président !


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