En ce moment, il y a deux modes que je n'aime pas. Vous me direz qu'on s'en fout un peu de ce que je pense et vous aurez raison. N'empêche, j'ai envie de m'exprimer.

La mode n°1, c'est la barbe. Je ne sais pas si vous avez remarqué mais presque tous les jeunes hommes maintenant se mettent à porter la barbe. Certains même, une sorte de truc qui va d'une oreille à l'autre et qui est franchement horrible. Mais même. La barbe, j'suis désolée, ça ne va pas à tout le monde. Il y a des tronches à barbes comme il y a des têtes à chapeaux. Donc, certains, ça leur va hyper mal mais ils persistent juste parce que c'est la mode. Le pire c'est ceux qui sont très mignons sans poils partout et qui s'enlaidissent en suivant cette mode.

Evidemment, je ne parle pas de ceux qui ont toujours porté la barbe ou qui en portent depuis des années, bien avant la mode. Ceux-là, on sait qu'ils aiment vraiment ou que ça leur plaît bien ou je ne sais pas mais au moins, ils ne sont pas des fashion victimes de base. Des vrais, des fidèles, un peu comme moi quand le film "Podium" est sorti et que ça m'exaspérait de voir certains devenir fans de Cloclo d'un coup, comme ça, juste parce que c'était "tendance"...

Personnellement, je n'aime pas les barbus mais je dois reconnaître que quelques uns la portent bien, lorsqu'elle est jolie, propre... Les autres, les minets qui ont trois poils et qui les affichent avec fierté, je trouve ça ridicule au possible... et pareil pour ceux dont on finit par ne plus voir que les yeux sur le visage... 

Mode n°2 : les tatouages. La pareil, ça ne va pas à tout le monde. Et puis, il y a ceux qui se font un ou deux tatouages parce qu'ils aiment ça et que ça leur va bien. Ou bien, comme pour la barbe, ceux qui ont toujours aimé ça et qui n'ont pas suivi de mode particulière. Perso, je n'aime pas mais au moins, ceux-là, ont une personnalité et l'affirment depuis longtemps. Les autres, les gamins genre M. Pokora (qui était super mignon avant...) ils suivent une mode, ou la lancent, peu importe. Les joueurs de foot sans cervelle, pareil. S'il ne s'agissait que d'un ou deux, ok, pourquoi pas mais là, quand ils en sont couverts juste pour faire comme tout le monde, que se passera-t-il si la mode revient au "no tatoos" ??? (on ne sait jamais !) Ils auront l'air fin. Oh, ils vont sûrement dire qu'ils iront se les faire enlever au laser ou je ne sais quoi. Mais quid des traces ? Le pire c'est ces gosses qui se font tatouer des trucs dont ils ignorent la signification, des citations qu'ils s'attribuent parce qu'ils les ont vues sur le corps d'un autre par exemple. Ou bien ceux qui continuent de se faire tatouer le prénom de leur amour du moment en y ajoutant "for ever" et qui sont dans la merde le jour où le "for ever" est terminé. 

Si j'osais me faire tatouer (pour la barbe, vous aurez compris que je ne risque pas d'essayer !), je le ferais discrètement parce que je fais la plupart des choses discrètement (ce qui ne plaît certainement pas à tout le monde). Il y a des tatouages que je trouve super jolis et élégants. Mais j'avoue que je ne sais pas ce qui pourrait me convenir toute une vie car, c'est un engagement mine de rien ! Et puis, il faut certainement avoir un corps fait pour ça aussi. Un peu comme la barbe pour certains visages et pas d'autres. On imagine mal quelqu'un d'un peu enrobé avec des tatouages sur une peau qui s'étire en même temps que les kilos s'accumulent (et comme on ne sait jamais quand les kilos vont s'accumuler...). Et puis, quand on vieillit ? Quand la peau devient flasque et ridée, ça donne quoi ? Autant la barbe, ça peut disparaître en un tour de main, autant les tatouages, il faut certainement plus de boulot... 

Bon, voilà... un post qui sert à rien parce que c'est juste mon avis mais, quand même, je me dis qu'il faudrait réfléchir un peu avant de se jeter à corps perdu dans les modes venues d'on ne sait où. 

Hier, dans la salle d'attente du médecin (c'est souvent assez instructif, cet endroit), une dame rentre avec son fils et sa mère apparemment. Elle s'assoit et s'empresse de prendre son portable en chuchotant :"Oh, je l'éteins tout de suite, on ne sait jamais si ça sonne !". Là, tu te penses en ton for intérieur que, pour une fois, c'est quelqu'un de bien élevé (ceci dit, moi, mon téléphone qui sonne une fois tous les 36 du mois, a choisi deux fois de sonner chez le médecin... bref). Donc, elle coupe la sonnerie de son portable et se met à montrer ses photos de vacances à sa mère... en gloussant à chacune d'entre elles et en expliquant bruyamment qui était là, pourquoi, comment... Finalement, sa sonnerie de téléphone aurait fait moins de bruit, moins longtemps si elle avait retenti !

Alors là ! Ils font fort ! Z'ont un drôle de sens de l'humour aux impôts quand même. Ils croient vraiment qu'on va aimer déclarer nos impôts ou les soi-disant avantages que procure la déclaration en ligne ??? S'il fallait juste faire une déclaration, pourquoi pas, hein... Mais quand on voit la somme qu'on doit donner. Un mois de salaire. Alors, oui, je sais que c'est un privilège, que ça prouve qu'on a un salaire et donc qu'on est un super veinard et gnagnagna. N'empêche... Célibataire, double peine : t'es seul, tu casques. Tu payes tout tout seul : électricité, internet, gaz, charges, crédit... mais comme tu es seul, tu peux bien aussi filer un mois de salaire pour le revenu et un autre pour le foncier et l'habitation. Ce qui fait 2 mois de salaire dans les dents. Quand je pense que certains ont un 13e mois et que les profs courent toujours après le 11e... Si au moins ça permettait d'avoir son mot à dire lorsque des ministres pondent des réformes débiles, à la rigueur, je comprendrais mais là, c'est juste paye et ferme-là. 

Si face de chèvre se décide à mettre un bouton "je n'aime pas", là oui, je clique !!! Cent fois même s'il le faut ! Là c'est pas 7517 "j'aime" qu'ils auront ! (d'ailleurs, qui a bien pu "aimer" ??? Qu'ils se dénoncent !). Sans déconner, de qui ils se foutent ? 

L'une des révolutions de ces dernières années en matière de cinéma ou de séries c'est l'immédiateté dont on dispose grâce à internet et aux chaînes spécialisées qui désormais diffusent les séries le lendemain de leur passage aux Etats-Unis. C'est génial... ou pas. Génial, oui, bien sûr. On suit au même rythme que les Américains, on sait qu'on n'a plus 5 ans de retard comme avant. Mais, pour moi qui suis une séries-addict, j'y vois un inconvénient que je ne connaissais pas avant. 

Tout le problème c'est la fin d'une série. Fin des années 70, quand on a commencé à voir Starsky et Hutch par exemple, on ignorait que c'était déjà plus ou moins fini aux USA. Résultat, on a suivi les aventures de ces deux policiers en se disant que c'était bien tant que ça durait mais sans avoir vraiment conscience que c'était déjà terminé. Pareil pour toutes mes séries favorites de l'époque : Pour l'Amour du Risque, Les deux Font la Paire, Arnold et Willie, Alf... bref, toutes. On était toujours en retard de 15 guerres de toute façon. Mais c'était pas plus mal ! En effet, aujourd'hui, je vis très mal l'arrêt des séries. Par exemple, Mentalist, je m'y étais préparée mais quand même... ça fait un choc. Là, Castle semble menacé... Esprits Criminels, on attend de savoir s'il y aura une 11e saison, puis une 17e pour NY Unité Spéciale et surtout, surtout, par dessus tout est-ce qu'il y aura une 7e de Rizzoli & Isles ? Je suis ça avec attention et angoisse. Non mais sérieusement, je suis tellement attachée aux personnages que je n'ai pas envie que ça s'arrête !!! Et pourtant, ça s'arrêtera sûrement ! 

Parfois, je me demande d'où me vient cette incroyable addiction aux séries. J'ai un tempérament de fan, ça c'est certain. Je crois que j'ai besoin d'être "amoureuse" de quelqu'un ou de quelque chose à défaut de l'être en vrai, sans doute. Alors, ça tombe sur des personnages de séries. Et tout va bien tant que ça dure ! D'un autre côté, je comprends bien que les acteurs en aient assez de tourner parfois. Mais j'aimerais que certaines ne s'arrêtent jamais.

Et donc, pour en revenir à mon propos d'avant, si on ne savait pas que ça s'arrête, la "douleur" serait plus supportable, comme dans le temps où même j'avais l'habitude de penser que c'était les chaînes de télé qui arrêtaient les diffusions à leur gré... et les redémarraient à leur gré aussi. Donc, j'avais toujours l'espoir de voir une suite... Vous me direz, aujourd'hui, on a toujours les énièmes rediffusions... C'est vrai, mais elles n'ont plus la même saveur lorsqu'on sait que la série n'est plus en tournage. On connaît la fin. C'est bien sûr mieux que rien, évidemment... Mais quand même ! Et comme je commence à savoir à quelle époque de l'année sont annoncées les poursuites ou les fins, je stresse ! Oui, ben quoi, j'y peux rien ! J'aimerais savoir que Rizzoli & Isles durera au moins 10 ans, comme ça, déjà, ça m'enlèverait une épine du pied ! Même si 10 ans ce serait encore trop court mais bon... 

Je vous l'avais bien dit, je suis droguée !!! 

Aussi surprenant que ça puisse paraître, ou même abracadabrantesque pour les amoureux de la nature et du silence, le son qui se trouve dans le lecteur est un son qui m'apaise. Depuis toujours. En effet, au petit matin, lorsque la ville commence à se réveiller, j'aime entendre le son des voitures qui passent dans ma rue. D'autres se réveillent avec le chant des oiseaux, moi ce sont les voitures.

Parfois, je me demande où va le conducteur. Va-t-il au boulot ? Se promener ? Voir quelqu'un ? Tout est possible. Il est vrai que j'adore conduire, je suppose que c'est donc logique que j'aime ce bruit. Même avant de conduire, bien avant, quand j'étais toute petite, je trouvais ça rassurant.

Le silence complet ne me plaît pas tant que ça. De même que le noir complet. J'aime aussi, d'ailleurs, les lumières de la ville. J'aime les villes la nuit. La campagne m'a toujours un peu angoissée... sauf s'il y a la mer pas loin, avec le bruit des vagues... qui se rapproche un peu du son des voitures d'ailleurs.

Je déteste en revanche les motos, les scooters ou les voitures qui font vrombir leur moteur. Moi, ce que j'aime c'est le ronron régulier et, finalement, plutôt sourd... Pour moi, cela représente sans doute la vie qui s'éveille. Les gens qui commencent à bouger. L'idée qu'il y a du monde pas loin. Enfin, je n'en sais trop rien mais souvent, la nuit, lorsque je me réveille, je trouve ce bruit réconfortant. Bizarre, non ?