• Non, mon blog ne s'est pas perdu dans son gâteau d'anniversaire et n'a pas non plus pris une gueule de bois gigantesque au point de rester muet jusqu'à aujourd'hui.

    C'est juste que c'est la rentrée. Enfin, c'était. Donc, toujours plein de trucs à penser, tout ça, tout ça.

    Ces deux derniers jours, j'ai reçu deux commentaires sur des viiiiiieeeeuuuuuxx articles ! Et les gens, ils voient pas que c'est vieux, que c'est peut-être plus d'actualité, non : ils commentent comme si ça avait été écrit hier.

    Bon, y'en a un, c'est encore un fan de Cloclo qui est venu (ou venue) défendre son honneur de façon anonyme à propos de ceci. Point commun entre tous les fans hystériques : ils écrivent en majuscules. Ouais. Ils crient. Je suppose que ça doit leur être resté de l'époque où ils braillaient lors des concerts. Ou alors, ils ont la touche "maj" qui est bloquée et ils ne savent pas que ça se débloque pour écrire normalement. J'ai répondu. Juste pour m'amuser. Mais ça sert à rien vu qu'ils n'y avait pas d'adresse mail... courageux mais pas téméraire, comme toujours. C'est malgré tout distrayant à chaque fois. 

    L'autre commentaire, c'était une réaction à un article (complètement oublié !) que je voulais humoristique sur les sous-pulls. Apparemment, tout le monde n'apprécie pas mon humour. Tant pis. C'est pas ça qui me fera arrêter.

    Je crois que certaines personnes ne comprennent pas grand chose aux blogs :

    1) ce qu'on a écrit il y a 7 ou 8 ans, peut-être qu'on ne le pense plus ;

    2) ce n'est pas parce qu'on ordonne à quelqu'un d'arrêter d'écrire des choses qu'il va obéir ;

    3) mon blog c'est chez moi, je fais ce que je veux (enfin, presque) et si on n'a pas envie de venir ou de rester, on est libre de partir. Si j'ai tort sur certains sujets (et évidemment, ça arrive), il y a des façons de me le faire comprendre un peu plus "intelligentes";

    4) parfois, certains articles sont juste des délires d'un instant, autant de prétextes pour écrire un truc les jours où l'inspiration manque cruellement... C'est quand même pas difficile à comprendre... il me semble. 

    Juste une dernière chose, je serais curieuse de savoir si ces gens-là étaient Charlie... parce que, plus ça va, plus je pense qu'il n'y avait pas grand monde à l'être véritablement malgré tous les petits panneaux en noir et blanc qui se sont affichés fièrement en janvier dernier. Mais enfin, j'dis ça, j'dis rien, hein... 


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  • Mon blog a 9 ans aujourd'hui ! Eh oui, déjà ! Sur cette plateforme, il n'a que 3 ans mais il existe vraiment depuis 9 ans. 

    Merci à tous mes lecteurs fidèles depuis cette époque et aussi à tous ceux qui me suivent depuis que je suis ici. C'est toujours encourageant d'écrire en sachant qu'on est lu. 


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  • L'autre jour, j'ai remarqué un truc qui fonctionne bizarrement chez moi (ceux qui me connaissent bien vont s'exclamer : "encore un autre !" ) et je me demandais si ça vous arrive aussi. Je me sentirais moins seule, je crois ! Cela ne m'arrive pas tout le temps, je vous rassure et surtout heureusement, mais c'est emmerdant. Je vous explique :

    Dans une conversation, je commence à parler d'un truc. La personne avec moi répond, intervient et pendant qu'elle parle, je continue sur ma lancée et en quelques instants, je suis déjà à plusieurs kilomètres de ce que j'ai évoqué au départ ce qui fait que lorsque c'est à mon tour de reprendre la parole, je réponds en fonction de ce que je pensais et non en fonction de ce qui vient d'être dit. J'ai cette désagréable impression que mon esprit a fait des bonds sur un trampoline pendant le temps où l'autre personne parlait et ma réponse tombe soit à plat, soit très mal parce que trop loin de ce qu'il aurait fallu répondre. En gros, dans ma tête, je suis passée du coq à l'âne sans vraiment m'en apercevoir et j'ai l'air un peu (ou beaucoup) bête après. 

    Un exemple peut-être ? Admettons qu'on me parle de chaudière en panne. Je vais dire que c'est bien ennuyeux, que les réparations coûtent cher. Pendant que mon interlocuteur va me répondre sur ce sujet, dans ma tête, je vais penser : chaudière = installateur = plomberie = travaux = tapisserie = décoration d'intérieur... et ma réponse à l'histoire de la chaudière pourra être : "C'est vrai que c'est pas évident de trouver une déco qui plaise vraiment."... Vous voyez ? C'est nul, hein ? Et agaçant.

    Je me sens décalée, hors sujet. Forcément, l'autre à côté se demande comment j'ai pu arriver à ça. Logique. Et s'il ne me pose pas la question et si je ne réagis pas (parce que je n'ai pas conscience tout de suite de mon décalage, en plus !), au bout de quelques minutes, je me sens gênée d'avoir répondu un truc aussi stupide. Là, en général, je considère qu'il est trop tard pour revenir là-dessus et après, le soir, dans mon lit, je me dis que j'ai dû passer pour une idiote...  Alors, finalement, je me dis que dans l'idéal, je ferais mieux de me taire beaucoup plus souvent ! J'éviterais ainsi cette sensation d'être complètement à l'ouest ! 


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  • A la base, je ne fais pas trop de fautes d'orthographe et j'ai horreur de ça. C'est vrai, j'suis prof de français, donc, ça aide. Pourtant, je ne suis pas infaillible et il m'arrive d'en faire. Je ne parle pas des fautes de frappe. Là, ça se voit. Non, je parle des mots sur lesquels j'ai des doutes. Je suppose que ça arrive à tout le monde... ou presque. Pour ces fois-là, le correcteur d'orthographe est bien pratique. Sauf que... 

    Tout à l'heure, j'écrivais un texte. Soudain, un gros doute sur un mot. Je l'écris avec deux T et mon correcteur ne réagit pas. Naturellement, je me dis que je l'ai bien écrit. Puis, un autre mot que j'écris avec un seul L (j'ai du mal avec les doublements de consonnes au cas où vous ne l'auriez pas remarqué ! ). Et rien ne se souligne en rouge. J'imprime. Je vais récupérer ma feuille toute belle et je relis mon texte. Mais... en relisant, les deux mots sur lesquels j'ai eu un doute me semblent étrangement "étranges" écrits ainsi. Du coup, je reviens sur mon traitement de texte et je tape le premier mot avec un seul T. Aucune réaction du correcteur ! "Bigre, me dis-je, si ça se trouve le correcteur ne corrige plus !"... eh bien oui, c'était ça !!! Horreur, malheur ! Je n'en ai pas besoin, a priori... sauf que cela signifie que je me suis habituée à ce confort d'écriture et je mets mon petit cerveau en demi-pause quand j'écris, faisant une confiance inconsidérée et exagérée à l'informatique.

    Naïve que je suis !!! Ces choses-là ne sont jamais fiables ! Mon cerveau ? Un peu plus ! Disons que pour le moment, il ne se déconnecte jamais complètement !

     


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