• On peut avoir des copains humains mais aussi des copains chiens. Ou chats. Ou autre chose. Des copains animaux. Moi, j'en ai quelques uns des copains comme ça. De super potes d'ailleurs ! Sur la photo, c'est mon copain Embrun. C'était un toutou gigantesque ! Si, si, je vous assure ! Très grand. Un lévrier irlandais. Malgré sa taille impressionnante, je l'appelais "mon bébé", allez savoir pourquoi ! Il était vraiment sympa et aujourd'hui, j'ai appris qu'il était parti au paradis des chiens (j'espère au moins que pour eux, ça existe le paradis !). Alors, j'ai voulu lui rendre ce petit hommage. C'est pas facile de perdre un animal et je sais ce que peut ressentir sa "maman" aujourd'hui. Mais, je sais aussi qu'Embrun a été très heureux et très aimé. Oh, c'est sûr, c'est facile à dire et ça change pas grand chose mais c'est important ou plutôt, dans quelques temps, lorsque le choc sera passé et qu'il ne restera que les bons moments, ce sera important de se dire qu'il a été heureux et aimé. Quand on aime les animaux, on ne peut s'en passer bien qu'on sache qu'ils ont une durée de vie "limitée" ... pourtant dans ce petit espace-temps, ils nous apportent tellement de vrai bonheur, de pur bonheur qu'on sait qu'il nous restera au moins ça. Alors voilà... Embrun aura laissé son empreinte un petit peu en moi, comme pas mal d'autres copains toutous donc, j'avais envie de lui consacrer un p'tit quelque chose parce que c'est quand même très très triste qu'il soit parti si jeune. 


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  • Concrètement, on fait quoi ?Je pense qu'ils doivent bien se marrer. On est là avec nos caricatures, nos images, nos dessins, nos insultes, nos déclarations, nos états d'urgence en alerte maximum, nos propos outragés, nos hommages, nos drapeaux en berne. On est révolté, choqué, terrorisé. On regarde avec horreur les carnages. On se lamente sur les blessés, sur l'injustice, sur la cruauté, sur la débilité de ces actes odieux. Mais eux ? Ils ont les armes. Ils ont les bombes. Ils n'hésitent pas, ne reculent pas. Ils font tout sauter sans scrupule, avec fierté. Et après, ils nous regardent gigoter dans tous les sens en prétendant qu'on n'a même pas peur. C'est faux. Ils savent que c'est faux. Ils sont partout et nulle part à la fois. Ils sont comme des anguilles qui glissent sans cesse entre les mailles des filets dérisoires des gouvernements. On en a capturé un, un chef, un "important" ? Qu'à cela ne tienne ! On va nous prouver qu'il y en a d'autres, prêts à agir à la seconde. On les attend à Londres ou à Paris ? Ils attaqueront ailleurs : Bruxelles aujourd'hui et demain ? On va mettre des ultra-protections mais, depuis un an, on était déjà en ultra-protection ! On était en alerte écarlate depuis quand ? On sera en alerte quoi désormais ? La menace est là, tout le temps là et, au cas où, les médias font en sorte qu'ils sachent bien où on les attend afin de pouvoir perpétrer leurs crimes ignobles ailleurs.

    Certains affirment qu'on est en guerre. Sans doute. Mais en guerre, on connaît l'ennemi et on peut le contrer. Ici, qu'est-ce qu'on sait ? Qu'ils sont partout, qu'ils sont armés, qu'ils n'ont ni scrupules ni conscience, qu'ils sont prêts à tout, partout, à chaque instant. Et ça, ce ne sont pas des panneaux "vigipirate" écarlates ni des barrières de sécurité placées devant les endroits stratégiques qui vont le changer. Evidemment, il y aura toujours un parti politique ou un autre qui prétendra faire mieux, faire autrement et vaincre la menace. Mais, la vérité, c'est que personne ne sait comment on peut vaincre ça. Parce que c'est partout et que ça peut frapper à chaque instant. Je ne sais pas si c'est invincible mais vu d'ici, c'est quand même l'impression que ça donne. 

    Il nous reste les dessins, les caricatures, les insultes et le soutien que nous pouvons nous apporter les uns aux autres. C'est bien peu mais puisqu'on n'a rien trouvé d'autre... 


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  • Et si la liberté d'expression n'avait été inventée que pour permettre aux grandes gueules de s'imposer davantage ? Parce que, bizarrement, tout le monde n'y a pas droit. Un peu comme les mouvements d'humeur ou le mauvais caractère : il faut les accepter pour certaines personnes, les considérer comme des faits établis et impossibles à changer mais ne jamais s'y essayer si on ne fait pas partie du "club".  La tolérance est à géométrie variable... Enfin, j'dis ça, j'dis rien... 


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  • C'est parfois distrayant de farfouiller sur les sites de vente en ligne. Parfois, c'est incompréhensible, tout simplement. Il faut espérer que c'est vraiment une traduction automatique parce que si ce n'est pas le cas, je veux le même médoc que le mec qui a publié cette annonce ! La preuve en image :

    Texte paranormal

    Avouez que là, on touche au paranormal ! Pour comprendre comment fonctionne l'objet, c'est difficile mais c'est tout de même assez drôle, je trouve !


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  • Bon, bon, bon... Je crois qu'il ne faut pas se voiler la face : c'est une période creuse. Déjà, je n'ai rien écrit depuis un bout de temps ici (ou ailleurs, même pas un brouillon, rien ! Nada ! ). C'est pas bon signe !

    Ensuite, ce n'est pas que quelque chose va mal, non... c'est plutôt que rien ne va bien. Tout à l'heure encore, je parlais de catastrophe dérisoire et c'est un peu ça. Oh, vous connaissez certainement aussi. Ce sont ces moments où il n'y a objectivement aucune raison valable de se plaindre et pourtant, tout va de travers ou, en tout cas, pas droit. C'est comme ça depuis quelques jours. Ce que j'entreprends foire lamentablement. Tout ! Rien ne marche comme je voudrais, comme c'est prévu, comme il faudrait. En conséquence, j'ai même du mal à entreprendre d'entreprendre quoique ce soit. A part dormir. Ça c'est bien. Et au moins, il n'y a pas trop de risque d'être déçue. Quoique... je serais bien capable de rater mes rêves... 

    Pourtant, aujourd'hui, une sorte d'élan de volonté m'a poussée à aller proposer mon bouquin dans une librairie. J'y songeais mais je n'osais pas. Là, j'ai osé. Sauf que je suis dans le creux de la vague pour tout ! J'aurais dû y songer avant ! Donc, comment espérer que ça va se passer différemment ? Tiens, rien que ce que je pensais faire pour expliquer ma démarche et tout ça... eh ben, ça n'a pas pu avoir lieu puisque la personne responsable n'était pas disponible. Je comptais lui exposer mes idées, mes projets, mes envies. Lui faire comprendre que ce n'est pas juste une lubie comme ça, passagère, que j'écris depuis longtemps... Bref, vendre mon truc, quoi. Mais rien n'a été possible. La fille de l'accueil, bien aimable ma foi, m'a expliqué que la responsable ne pouvait pas me recevoir, que c'était difficile, qu'elle avait des rendez-vous... J'aurais dû partir en disant que je repasserai de temps à autre mais non, je suis restée et j'ai un peu insisté. Donc, elle m'a demandé mes coordonnées et j'ai laissé un exemplaire pour qu'elle jette un œil quand elle aura du temps. Ça ressemble un peu à "Merci pour votre CV. On vous contactera." J'aurais dû attendre. Attendre d'avoir basculé du côté clair de la force. 

    En plus, je me connais. Si elle ne me rappelle pas ou bien qu'elle me rappelle pour me dire qu'elle a regardé mon livre mais qu'il ne rentre pas dans les critères de ce qu'elle a l'habitude de vendre et bla bla bla, je vais me dire que ça ne sert à rien d'écrire.

    Ah ben oui. Je suis comme ça. Que des collègues/copains/amis me disent que mes nouvelles sont agréables à lire est une chose, agréable à entendre, évidemment. Mais, là, j'ai osé mettre le nez, enfin, plutôt un orteil, chez des professionnels, des gens qui voient passer des tas d'ouvrages et qui vont se demander comment j'ai pu avoir cette audace. Alors, gentiment, ils vont me renvoyer dans mes pénates avec mes p'tites histoires en me rappelant que j'ai la chance d'avoir un autre métier pour subvenir à mes besoins... Pourquoi en serait-il autrement ? Hein ? Parmi les millions de gens qui écrivent, comment puis-je encore avoir l'idée que ça pourrait les intéresser dans cette grande librairie ? J'aurais vraiment dû attendre... la saint glinglin. 

    D'ici cette fameuse fête qui n'arrive jamais, j'aimerais bien qu'il se produise un truc positif afin d'avoir un peu envie de me réveiller de temps à autre ! 

    ps : c'est bien ce que je craignais... refusé. 


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