• Hier soir, je regardais l'émission "Chroniques Criminelles" sur je ne sais plus quelle chaîne (oui, ma vie est passionnante, je sais..). Il y était question d'un assassinat qui a eu lieu en 2012 : un garçon de 17 ans, tué froidement par sa bande de "potes" juste pour savoir comment ça fait de tuer quelqu'un, apparemment. 

    Des témoins s'exprimaient et racontaient ce qui s'était passé, comment, pourquoi... L'enquête de la gendarmerie avait abouti à l'idée de départ que le gamin était mort parce que ses "copains" avaient trop peur qu'ils les dénonce dans une affaire de cambriolage. En effet, quelques semaines avant le drame, ils étaient rentrés par effraction chez l'un de leurs amis (belle mentalité, décidément) et avaient volé des trucs dont une arme et une console de jeux. C'est cette dernière que la victime avait vue et c'est là qu'il avait compris que ses amis étaient des voleurs. Donc, première hypothèse, premier mobile possible : la peur d'être dénoncés pour un cambriolage. 

    Sauf que la p'tite copine de la victime dit qu'elle n'y a jamais cru. Et pourquoi ? C'est là que les bras m'en tombent lorsqu'elle explique que son copain n'aurait jamais dénoncé les autres garçons parce qu'il avait trop de respect pour eux... Gloups. Trop de respect pour des voyous pour les dénoncer ? Surtout que si c'est vrai, on voit on ça l'a mené, son respect... Exécuté froidement de deux balles dans la nuque...

    Alors, c'est moi qui n'ai rien capté ou bien les valeurs se sont inversées ? 


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  • "Ne crie pas." Combien de fois j'ai entendu ma mère m'ordonner cela quand j'étais petite. Je l'ai aussi souvent entendue dire ça lorsqu'elle avait en garde des enfants. Dans l'appartement, c'était "Ne crie pas, tout l'immeuble n'a pas besoin de t'entendre." et dehors c'était "Ne crie pas, les gens te regardent !". Pourtant, je ne criais pas. Enfin, peut-être que je parlais un peu plus fort que d'habitude, voilà tout. 

    Aujourd'hui, pourquoi faut-il que les gosses hurlent partout ? Dedans, dehors, en privé, en public... Je suppose qu'il ne faut pas les brimer sur cela non plus. Ils veulent s'exprimer, qu'ils le fassent. Sinon, ils vont finir en psychothérapie. A mes élèves, je le dis souvent tellement il est naturel et normal, même lorsqu'ils sont à 15 cm de moi, de hurler. Une sorte de mode de fonctionnement normal, sans doute. Lorsque je leur demande de ne pas me hurler dessus, ils me regardent comme si c'était la toute première fois de leur vie que quelqu'un osait mettre un frein à leurs cris injustifiés. 

    Quand on passe entre les rangs, dans la cour, il n'est pas rare de se faire démolir les tympans par des gamines qui poussent soudainement des cris stridents... soit parce qu'elles ont vu une copine, soit parce qu'un garçon les a touchées, soit parce qu'elles ont juste envie de brailler, d'un coup, comme ça. 

    Est-ce complètement de leur faute ? Probablement pas. D'abord certains parents les laissent faire pour leur permettre de se développer correctement. Mais les émissions de TV sont remplies de ça aussi. Surtout celles que les ados regardent. On ne parle pas : on hurle. Et puis, les pubs aussi. En ce moment, il y en a plusieurs qui m'obligent à couper le son tellement elles sont insupportables ! Je crois que je pourrais tuer les abrutis débiles qui me vrillent les oreilles à ce point-là. 

    J'aime le calme, le silence, les gens qui parlent doucement... et on peut tout aussi bien dire les choses en s'exprimant ainsi qu'en hurlant, non ?


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  • Voilà plusieurs années que j'utilise le scan-achats d'une grande marque de distribution originaire de Landerneau, en Finistère. Sur ces nombreuses années, pas une seule erreur, rien. Seulement voilà, il y a 15 jours, on m'annonce une relecture des achats et une hôtesse de caisse se plante. Pas de sa faute, hein, j'dis pas. Errare caissierum est. J'avais vu que j'en avais pour 28€ et là, elle me dit que je dois 32€. Aussitôt, je jette un oeil au ticket et je constate qu'elle m'a facturé 2 cagettes de tomates coeur de pigeon (celles que je préfère !) au lieu d'une. Je lui signale poliment son erreur, sans l'accabler puisque je sais bien que ça peut arriver. Elle me dit d'aller voir à l'accueil du magasin et en quelques secondes, le souci est réglé. 

    Quelques jours plus tard, je retourne dans ce magasin. Relecture des courses à nouveau. Ok. Cela faisait plusieurs semaines que je n'en avais pas eu, hormis cette fois où la caissière s'est trompée. Je vide tous mes achats sur le tapis et hop... Deux jours plus tard (oui, pendant les vacances, je fais mes courses super souvent parce que j'aime bien), même topo. Bizarre. Samedi dernier, pareil. Et aujourd'hui, rebelote (bon, aujourd'hui, j'avoue, je suis allée exprès pour voir s'il y aurait une relecture). 

    Vu que les caissières ne peuvent rien (sans doute, je veux bien le croire), on me dit d'aller à l'accueil. Là, on m'explique qu'il y a eu une erreur de 4€95 le 8 août. Les tomates. Oui, c'est le jour des tomates. "Ah mais pour les tomates, c'est pas moi, m'dame, c'est la dame de la caisse qui s'est gourée !"... Eh ben, vous savez quoi, la machine ne fait soi-disant pas la différence. D'où les relectures-punitions. Et, manque de bol, la dernière fois, avant celle-ci donc, j'ai oublié de scanner un jus de fruit à 2€ ! Donc, double punition ! "Oui, la caissière s'est trompée mais vous aussi !!!". Sauf qu'ils ne le disent pas. Ils font ensuite leur punition en douce et toi, comme une conne, tu te demandes ce que tu as fait pour mériter ça. Surtout que, si on calcule bien, les autres relectures que j'ai eues avant mon erreur étaient bien dues à celle de la caissière ! Je me renseigne donc sur la durée de ma peine... "oh, ça peut aller jusqu'à 10 relectures puisqu'il y a eu deux erreurs consécutives."... Non, une mais bon, on n'en est plus là. Vous n'allez pas me dire qu'il n'y a pas un moyen pour que leur machine fasse la distinction entre une erreur de la caisse et une erreur du client ! Si je n'avais rien remarqué, ils auraient été bien contents de garder mes 4€95 et ne seraient pas venus me les rendre ! Mais là, pour 1 bouteille à 2€, c'est super grave apparemment !

    En 5 ans d'utilisation du système, j'ai fait UNE SEULE ERREUR ! Je suis donc une criminelle et, vous savez quoi ? Je vais aller désormais, jusqu'à la rentrée, soit 10 jours en gros (putain, 10 jours !) acheter dans cette enseigne une simple baguette et j'espère bien que j'aurai chaque jour droit à ma relecture pour ma baguette !  


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  • Au supermarché, tout à l'heure, une jeune femme m'aborde très poliment et me demande tout naturellement ce qu'est la salade niçoise. Alors, en fait, ben, euh... avouez que c'est surprenant comme question. Evidemment, je sais ce que c'est et surtout je sais la reconnaître quand j'en vois mais vu que je n'en mange jamais (et n'en ai jamais mangé, je crois), j'ai eu un peu de mal, une fois la surprise passée, à lui expliquer. En gros, elle ne savait pas dans quel rayon chercher ça. C'est sûr que si elle venait du rayon des salades vertes, ce n'était pas gagné... Les explications qui me venaient, bizarrement, étaient des couleurs. C'est drôle de réaliser comment les choses sont rangées dans notre esprit. Donc, chez moi, salade niçoise = couleurs. Sauf que je me voyais mal lui répondre :"C'est rouge, vert, noir et jaune". Alors, je lui ai dit qu'il y avait des olives, des oeufs et des tomates et que ça devait se trouver non loin des carottes râpées. Pfff, c'est compliqué de faire ses courses !


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