• Une rentrée, une...

    Eh bien, on peut dire que ce blog a pris des vacances. Je l'ai délaissé... J'étais bien repartie cet été et puis plein de trucs se sont passés et j'ai à nouveau un peu perdu le goût. Et nous voici à la rentrée. Enfin, elle est déjà bien entamée et ce que les enseignants appellent l'état de grâce est déjà presque passé.

     

    Kezako "l'état de grâce" ? C'est cette période pendant laquelle nos élèves sont tous super sages et gentils... Quand j'ai débuté, ça durait un petit mois... Aujourd'hui, 2 jours... allez, 4 pour les sixièmes qui arrivent dans le collège... L'avantage c'est qu'on ne se fait plus d'illusions. On est dans le bain direct.

     

    Mon emploi du temps est sympa. Je retrouve des élèves que je connais bien, hormis les sixièmes bien sûr. Après, il y a forcément des trucs pas top, contrariants même mais, chuuuttt, faut pas en parler, y'a pas le droit... Alors, je ne dis rien. J'ai juste appris hier qu'un p'tit con avait écrit un truc qu'il appelle pompeusement un "pamphlet" sur les profs et leur suprématie présupposée. Une sorte de délire d'ado aussi vide que démago pour démonter la tronche de tous les salopards de profs qui, pour pas mal de gens, le méritent de toute façon. Alors, y'en a un peu marre de tout ça... Mais faut pas le dire non plus parce qu'on a des vacances et surtout un énooooorme salaire qui fait de nous des nantis sujets à l'ISF bien entendu...Dommage que le devoir de réserve ne s'applique pas à tout le monde finalement... Ou à personne...

     

    Enfin voilà, une autre année scolaire qui débute et finalement rien de bien neuf à l'horizon. On verra bien ce que l'avenir nous réserve...

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  • Commentaires

    1
    Samedi 10 Septembre 2011 à 19:46
    Armide+Pistol

    Lorsque élève, je rentrais en classe, l'état de grâce (bonnes résolutions) durait jusqu'à ce que le professeur nous annonce de but en blanc "un petit test de niveau". Intimidée, je rendais copie blanche...catastrophée. Le traumatisme de cet "échec" me collait à la peau un bon moment. Et je ne démarrais vraiment que lorsque je m'étais "rachetée".

    Autour de moi dans la classe, des garçons-c'était souvent le cas, tout aussi intimidés que moi tentaient de donner le change avec des caricatures et des pamphlets.

    Que de souffrances de part et d'autre du bureau !

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