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Dans mon collège, en général, les élèves sont assez polis. Ils disent assez facilement bonjour ou merci quand on leur distribue un document. Mais deux choses m'amusent toujours...
D'abord, j'ai remarqué que souvent les élèves qu'on a eus en 6e et qui nous semblaient plutôt polis à ce moment-là, ne nous regardent plus lorsqu'ils passent en 5e si on n'est plus leur prof... Je suppose qu'ils n'ont pas conscience qu'on peut les avoir encore par la suite et d'ailleurs, je ne me gêne pas pour le leur faire remarquer lorsque je les retrouve en 4e par exemple. Je me fais un plaisir de leur dire "Ah, tiens, tu me dis bonjour cette année !". Le pire, bien sûr, ce sont les élèves de 3e. C'est vraiment l'âge où ils ne se sentent plus pisser et alors là, rarissimes sont ceux qui daignent esquisser un "bonjour" du bout des lèvres. Il y a deux ans, j'avais dit à mes élèves de 4e avec qui je m'entendais bien que j'espérais qu'ils continueraient à me dire bonjour l'année suivante même si je ne les avais pas en cours. Plusieurs m'avaient assuré qu'ils le feraient et dans les faits, seuls 3 ou 4 l'ont mis en pratique mais, ça tombait bien car c'était ceux que j'estimais le plus et qui m'auraient particulièrement déçue s'ils m'avaient ignorée. On a beau être prof, on a un petit coeur sensible parfois... Les élèves ne le savent pas mais c'est pourtant vrai.
La 2e chose ce sont les élèves que l'on croise à l'extérieur du collège, dans les magasins entre autres. Certains, même accompagnés de leurs parents, saluent tout naturellement, ni plus, ni moins. Petit regard, petit sourire et hop, ça suffit et c'est très bien... Mais il y a aussi ceux qui lancent un autre regard l'air de dire "Ouais, j't'ai vue mais on n'est pas au collège ici, donc, j'te dis pas bonjour." Bon, dans le fond, c'est pas important parce qu'il faut bien l'avouer, les élèves, pour la plupart, on les oublie d'une année sur l'autre et donc, même s'ils nous "oublient" volontairement, ça n'a pas beaucoup de conséquences.
Il existe une autre catégorie, beaucoup plus chiante et difficile à contrer celle-là, c'est la catégorie des élèves qui vous "hurlent" une cinquantaine de fois "bonjour" dans la même journée. Ça m'insupporte. Au final, je ne réponds plus. Cette année, il y en a un qui le le fait avec un grand sourire moqueur et en braillant un "bonjour madame Y (le Y c'est sensé être mon nom de famille, hein, vous aurez compris)". Que faire ? Si je chope son carnet de correspondance, je vais écrire quoi ? "Dit bonjour de façon impolie" ? Il y a comme contradiction dans les termes et les parents me tomberaient dessus... et ça, les gosses le savent très bien. C'est comme les sourires en coin : imparables.
Une fois cependant j'en avais coincé un... sans le faire exprès mais bon, le résultat m'avait satisfaite. C'était un gamin insupportable que j'avais eu l'année précédente, en 6e. Et en 5e, chaque fois qu'il m'apercevait dans un couloir, même de loin, il braillait son "bonjour" accompagné de mon nom, sans prendre la peine de mettre un "madame" devant, bien sûr... A chaque fois, je me disais que j'allais lui mettre un mot pour insolence, au moins à cause de cette histoire de nom hurlé comme ça mais je n'arrivais jamais à lui mettre la main dessus car il ne faisait ça qu'à une certaine distance, pas folle la guêpe... Mais, un jour, j'ai eu ma revanche... sans le comprendre tout de suite... Je passais en effet dans un couloir et je vois cet élève assis sagement sur une chaise en face du bureau de la conseillère d'orientation. Sur une autre chaise, plus loin, il y avait une dame. Le gamin me sort un "bonjour" des plus normaux... Ça m'interpelle, forcément... je n'ai pas l'habitude qu'il s'adresse à moi avec autant de "respect". Je lui dis "Tiens, aujourd'hui, tu me dis bonjour normalement, ça change."... Il esquisse un sourire... et la dame assise pas loin me demande "Pourquoi ? D'habitude il ne vous dit pas bonjour ?"... Et là, je réponds :"Oh, si si, il dit bonjour... Sauf qu'en général, il le hurle dans les couloirs." Et hop, moi, pressée, je m'éclipse... Ce n'est qu'arrivée à mon cours suivant que je me suis demandé pourquoi cette dame était intervenue et là, ça fait tilt... ça devait être la mère du gosse. Sur le moment, je me sens coupable... et puis, je me dis qu'après tout, ce n'est que la vérité et puis, je n'ai insulté personne. Et, à partir de ce jour, je n'ai plus jamais entendu brailler mon nom dans les couloirs par ce jeune homme...
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Voici ma participation du jour à la communauté Musique à Coeur Ouvert de Véro.. Cette semaine, le thème donné par Danielle, notre chef d'orchestre du moment, c'est les chansons à boire... Ça tombe bien... Si je pouvais me prendre une bonne cuite ou deux, ça m'aiderait à oublier... Comme dirait Claude François à qui je laisse la parole
Mais, je peux aussi me laisser entraîner par Hervé Vilard que j'adore :
Bon, Nicolas Peyrac a l'air d'avoir le moral, lui au moins :
Mais, comble de malchance... je ne pourrai que suivre les conseils de Véronique Sanson et c'est pas avec ça que je vais oublier grand chose... tant pis...
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L'autre jour, je lisais un article concernant l'attitude de plus en plus agressive des gens vis à vis des caissières, des secrétaires et autres personnes en relation directe avec le public, dans les boutiques ou les administrations. Le journaliste mettait tout sur le dos de la crise mais, à mon avis, il y a aussi le manque de savoir vivre qui devient une réelle préoccupation. Les gens qui ne disent pas bonjour, au revoir ou merci sont légion depuis plusieurs années, nous passons donc un cran au-dessus avec des clients qui, fiers de leur pouvoir de "roi" qu'on leur a toujours accordé, se permettent tout et n'importe quoi. Je suppose que dans certains domaines professionnels, ça doit pas être triste et on doit se coltiner un peu tout... L'article se terminait par l'interview d'une fille qui bosse pour une entreprise de vente de surgelés au téléphone. Elle constatait que pour elle, l'agressivité des gens était encore pire parce qu'ils sont au téléphone justement et qu'ils se laissent donc encore plus aller.
Elle expliquait qu'avant de se lancer dans ce job, ils reçoivent une formation mais que parfois, l'attitude de certains clients les font craquer. Elle disait, par exemple, que ce n'est pas normal qu'elle se fasse insulter lorsqu'elle appelle chez quelqu'un. Bon, sur ce point, ok, faut pas pousser. Mais, elle avait l'air de ne pas comprendre que les gens sont parfois très énervés lorsqu'ils décrochent leur téléphone pour s'entendre proposer pour la énième fois un truc dont ils n'ont rien à faire. Alors, la fille précisait que, chaque jour, ils doivent récupérer 6 clients, je crois, et que donc, il fallait bien démarcher chez les gens et que pour être plus sûr de les trouver chez eux, évidemment, ils appellent à l'heure de midi ou bien le soir. Elle concevait que ça pouvait être "casse-pied" mais en même temps, ne semblait pas voir la portée du problème. Pourtant, il y a un problème... C'est sûr que si on n'avait qu'une seule entreprise qui appelle de temps en temps, ça irait mais, ce qui rend agressif c'est lorsque ces appels se multiplient : surgelés, assurances, internet, téléphonie, télé, voitures, salons, cuisines... Si on veut, certains jours, on passe son temps à se dépêtrer de télé-prospecteurs. Alors, oui, y'en a marre bien souvent et c'est vrai que, pas d'bol, celui qui appelle en 3e ou 4e position de la journée sera sans doute encore moins bien reçu que les trois premiers... Ben oui... logique... et lorsqu'en plus certains ne se gênent pas pour faire remarquer qu'on est bien bête de ne pas choisir leur marque plutôt que celle qu'on a déjà, ça énerve un tantinet...
Alors, après, je me disais que parfois je suis sans doute très désagréable avec ces gens qui appellent chez moi pour me proposer ci ou ça dont je n'ai ni envie ni besoin... mais, après tout, je ne suis pas venue les chercher. Certes, ils ne font que leur boulot et ne méritent sans doute pas tout ce qu'on peut leur dire mais, ils font chier à des heures ou des moments où on a surtout envie qu'on nous foute la paix alors, il faut bien qu'ils s'attendent à un retour de bâton... En plus, moi, naïve, à chaque fois que le téléphone sonne, j'espère que c'est un ami ou quelqu'un qui veut vraiment me parler alors lorsque j'entends l'espèce de brouhaha caractéristique de leurs appels, je raccroche illico... pas envie de me friter avec eux mais pas envie de les écouter non plus. 9 commentaires
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Je suis une inconditionnelle des séries policières françaises... bon, pas toutes mais quelques unes dont "Une femme
d'honneur" qui repasse en ce moment sur TMC le vendredi soir. Sauf que, depuis quelques semaines, ils repassent le même épisode deux vendredi de suite... ce qui fait que cette semaine, c'est le
même que la semaise dernière, à la même heure. Et, dimanche, il rediffusent un qui a dû passer il y a 15 jours ou 3 semaines et qui était déjà passé deux fois, deux vendredis... Je sais pas si
vous suivez... La série a duré plusieurs années sur TF1 et là, on a l'impression qu'ils n'ont conservé qu'une dizaine d'épisodes qui passent désormais en boucle. Et moi, comme j'adore, à chaque
fois, je me précipite pour regarder et depuis quelques semaines, je suis déçue chaque fois parce que je connais tout par coeur... rien de "nouveau" à l'horizon. Le pire, c'est que lorsque ça
passait sur TF1, j'en avais raté quelques uns donc, je me disais que j'allais pouvoir rectifier le tir... ben, c'est mal parti... ils passent et repassent ceux que je connais le plus mais jamais
ceux que je n'ai pas vus... Bon, il n'y en a pas beaucoup, j'en conviens, mais quand même... C'est rageant !
Comme vous le voyez, j'ai choisi une photo qui présente Corinne Touzet, l'héroine mais aussi Pierre-Marie Escourrou que je trouve particulièrement séduisant... Tout à fait mon type ! Quoi ? Encore un blond aux yeux bleus ? Oui, et alors ? J'aime bien... On peut rêver... c'est souvent le dernier espoir qu'il nous reste lorsqu'il ne reste plus grand chose. 7 commentaires
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Cette semaine, pour la communauté Musique à Coeur Ouvert de Véro c'était à DEBAM appelée aussi Picardine de proposer un thème. Elle a choisi celui de l'enfance, ceux que l'on a parfois, ceux que nous avons tous été aussi. Vaste sujet sur lequel de très nombreux artistes se sont déjà penchés.
J'ai bien réfléchi et voici mon choix pour cette semaine. Pour commencer, une chanson de Pierre Bachelet, l'une de celles que je préfère de lui. Je la trouve très belle et puis, les histoires de père me font toujours penser au mien qui aurait sans doute pu être un peu plus un père qu'il ne l'a été mais ça, on n'y peut rien... on ne refera pas l'histoire.
Ensuite, je voulais mettre la chanson de Dave "Dommage". Belle chanson sur l'enfance en général et la difficulté de grandir, puis le paradoxe de l'âge adulte où l'on se met à regretter nos jeunes années.
Dommage
Enfin, une chanson de Claude François, comme toujours,chanson pour laquelle il n'y a pas de video apparemment alors, le petit lecteur suffira pour écouter ce titre très peu connu. Il me fait toujours penser à l'enfance aussi et à ce fait qu'à l'âge adulte on n'a plus droit aux mêmes faiblesses que les enfants et qu'on aimerait parfois être consolé de ses peines comme peuvent l'être les enfants. 12 commentaires
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