C'est l'histoire d'une jeune fille de 14 ans qui séduit un homme de 32 ans par l'intermédiaire d'un tchat internet et qui, une fois chez lui, le drogue, l'attache et le "torture" (surtout psychologiquement) pour qu'il avoue être un pédophile et un assassin.

Un face à face haletant dans lequel le spectateur hésite sans arrêt pour savoir du côté de qui il doit se ranger. On ne sait pas trop, jusqu'à la fin, si la gamine est folle ou si elle a vraiment affaire à un assassin qui, finalement, mériterait son sort. Un film surprenant où tout est souvent suggéré. Beaucoup de gros plans sur les regards comme si on pouvait ainsi pénétrer les âmes et savoir à qui on a affaire.

Un film dérangeant justement parce qu'on n'arrive pas vraiment à se mettre avec l'un ou avec l'autre... Notre sympathie est sans cesse rejetée de l'un à l'autre... aucune réelle certitude en fait.

Un bon film avec deux acteurs impressionnants.J'aime bien l'affiche aussi avec ce personnage qui ressemble au petit chaperon rouge pris dans un piège à loup... mais qui nous tourne le dos et semble quand même bien en équilibre, pas du tout prêt à se faire prendre dans les mâchoires géantes !

Le sens de la mesure... Voilà une expression qui n'est plus du tout à la mode... En effet, plus ça va et plus je remarque qu'on doit être dans les extrêmes ou... ne pas être.

On est mort de rire, explosé de rire. On souffre atrocement. On est désespéré. On est fou amoureux. On est follement heureux. On adore untel ou untel. Bientôt on adulera (mais après, on sera un peu bloqué et il faudra inventer un nouveau mot). Je pensais à ça parce que plusieurs fois, ça m'est arrivé de parler de films ou de textes en disant qu'ils étaient drôles et souvent, la réaction des gens c'est : "Oh moi, ça ne m'a pas fait mourir de rire."... Moi non plus. Juste sourire. Est-on obligé d'être plié en quatre pour que quelque chose soiit drôle ? Pas forcément. J'aime bien cette nuance, justement. Tout ne peut pas être hilarant tout le temps.

Nous perdons le sens des nuances à ce petit jeu. Nous avons l'impression de ne rien vivre lorsque nous ne vivons pas quelque chose d'intense. Or, le problème, c'est que si on ne vivait que de l'intense, cet intense finirait par devenir banal et on aurait besoin d'encore plus intense et au bout d'un moment, plus rien ne nous suffirait. C'est d'ailleurs ce dont on s'aperçoit de plus en plus... Les films, par exemple, sont de plus en plus violents et pour certaines personnes qui s'habituent à ça, il leur en faut toujours plus et bientôt "Orange Mécanique" passera pour une mignone comédie sentimentale ennuyeuse et plate.

Mon point de vue est rarement partagé et là encore je sais que j'agace parce que je donne l'impression de ne pas vivre... Je ne me lâche pas. Je reste dans une certaine réserve, presque toujours. Je ne hurle pas de rire, je n'éclate pas en sanglots, je n'explose pas... Parfois, je me dis que les gens ont raison et qu'ils vivent sans doute mieux que moi. Mais, du coup, comme je n'arrive pas à devenir comme ça, ce besoin d'être toujours dans les extrêmes m'agace et me fait me demander si je suis normale... Si j'apprécie une soirée où je me suis distraite mais où je n'ai pas été morte de rire, est-ce que ma soirée était minable ou est-ce moi qui me contente de peu ?

C'est pas dans ma nature d'être excessive... et, en vérité, je n'aime pas les excès mais je rentre un peu dans le moule et je me surprends à employer aussi de plus en plus des termes qui vont dans le sens de l'extrême alors que je ne les ressens pas ou pas vraiment. Mais, j'ai bien compris que si on reste nuancé et sur la réserve, ça laisse les gens perplexes et même ça les refroidit.

Samedi après-midi, il pleuvait. Comme c'est l'été et que l'été les gens préfèrent aller à la plage, ne pouvant y aller, ils se sont rabattus sur les magasins... Moi aussi, me direz-vous, sauf que moi c'est pas parce que je ne pouvais pas aller à la plage vu que je ne vais jamais à la plage, sauf l'hiver (le 31 décembre par exemple ! )... Donc, je me rends au pays où la vie est moins chère... pensant que parce que c'est l'été il y aurait moins de monde... Erreur,, grossière erreur... C'était la foule des grands jours, presqu'autant qu'à Noël !!! Et avec nos *$£&"@% de travaux, forcément, c'était encore plus "joyeux"...

Bref, je trouve une place sur le parking, par miracle, je rentre dans le magasin et là, l'horreur... Des Bidochons partout !!! Je parle pas du look ou de je ne sais quoi, ça je m'en tape et je ne me permettrais pas de juger... non, je parle du comportement ! Des familles entières affalées, vautrées sur les canapés... les gosses hurlant, les parents au téléphone braillant... Non mais, j'ai jamais vu ça... On aurait cru à une réunion de malotrus... Aucune tenue, rien... Alors, oui, c'est un magasin familial mais quand même !Et, quand je suis sortie, pas moyen de dégager du parking, encore des bidochons partout qui traînaient derrière la voiture, et ça papotait, ça se bougeait pas... pfff

Je trouve que ça fait peur de voir que de plus en plus souvent on assiste à ce genre de spectacle, comme si les bases mêmes de l'éducation et de la vie en société étaient ignorées, méprisées, bafouées. Mais je suppose qu'en disant ça, je passe pour quelqu'un de psychorigide... surtout qu'en plus j'aime qu'on fasse attention à l'orthographe, c'est la totale ! Mon cas doit limite être psychiâtrique, je pense !

Vous vous souvenez peut-être que Teddy a été malade, très malade, au mois de mai dernier... Il va beaucoup mieux, même très bien maintenant et je le retrouve comme avant, toujours aussi coquin et adorable ! Une vraie boîte à câlins ! J'ai eu tellement peur de le perdre que je profite des instants passés en sa compagnie et on s'aime encore plus qu'avant ! L'autre jour, quelqu'un me disait qu'un chat c'était secondaire... Certes, pour certaines personnes, oui, ça doit l'être... Mais, quand on a un chat, ou un animal d'ailleurs, n'importe lequel, l'amour qu'on lui porte n'est pas de moindre valeur que l'amour qu'on peut porter à un être humain. C'est différent, bien sûr mais, ça n'en est pas moins un sentiment très fort et très profond, inexplicable comme toute forme d'amour.

Quant à l'argument :"Tu ferais mieux d'aimer les gens que les animaux.", je l'ai toujours trouvé débile... D'abord parce que, si à une époque je ne fréquentais pas les gens c'est parce que personne ne souhaitait me fréquenter, donc, la solitude et la paria-titude s'imposaient à moi, je les subissais... donc, en effet, j'aimais les animaux et je savais qu'eux, au moins, ne me jugeraient pas... Et puis, ça fait maintenant bien longtemps que j'ai des amis et un chat (enfin, deux en tout mais un à la fois !) et ça ne m'empêche pas d'aimer pronfondément et sincèrement les gens qui m'entourent, d'avoir besoin de leur présence et de partager avec eux des moments particulièrement importants et intenses ! Pour autant, Teddy n'est pas moins indispensable à ma vie... Bien sûr, je sais qu'il n'est pas éternel... Il aura 9 ans le 26 juillet prochain. Mais, il est le chat le plus merveilleux du monde et de ma vie actuelle... Après lui, il y en aura d'autres qui, à leur façon, seront tout aussi merveilleux, tout comme ma Pioussy était formidable (caractérielle mais géniale !) avant Teddy... Chacun a une personnalité et je construis avec chacun des instants de vie inoubliables !

Depuis quelques mois, j'adore les jeux d'objets cachés. Je ne sais pas si vous connaissez mais, regardez l'image et vous comprendrez mieux. En fait, ça consiste à retrouver des objets hétéroclites habilement dissimulés dans une scène dans un désordre assez impressionnant (pire que mon bureau !!!), tellement habilement qu'à la base, quand on regarde la liste d'objets à trouver, on n'a pas du tout l'impression qu'ils y sont... Mais si ! Je ne sais pas comment on peut réaliser ce genre d'image mais ça doit demander un travail assez impressionnant car, parfois, l'objet bizarre est tellement bien intégré au décor que vraiment, faut de la patience pour le découvrir.

Et sur FB, depuis un moment, je joue à un jeu qui s'appelle "Gardens Of Time" et à chaque étape, on a 5 scènes d'objets cachés à élucider... Le but, c'est de trouver ce qui est demandé de plus en plus rapidement afin de gagner de plus en plus de points. Et, c'est là qu'on s'aperçoit que le cerveau est une machine étrange et merveilleuse... Plus on regarde la scène, plus on repère les objets à découvrir, plus on va vite pointer la souris dessus et, au passage, on s'aperçoit qu'on sait souvent aussi, à peu près, où se trouvent d'autres objets qui pourront être réclamés par la suite. Au bout d'une dizaine de tentatives, même sans avoir la scène sous les yeux, on pourrait presque dire que le lézard se trouve en bas, à gauche, près des lunettes de soleil et au dessus du Petit Chaperon Rouge... Mais, ce qui est surprenant c'est qu'une scène qu'on connaissait par coeur redevient presque étrangère (heureusement, pas complètement !) si on la laisse de côté pendant plusieurs jours et qu'on s'intéresse à d'autres scènes dont on se met, bien évidemment, à retenir les détails... C'est à dire que les récentes "effacent" petit à petit les plus anciennes... ou du moins les détails les plus précis. Et souvent, comble de l'histoire, ce sont les objets qu'on avait déjà eu un mal fou à trouver la première fois qui redeviennent difficiles à repérer lorsque le "mini-formatage" s'effectue.

J'avais déjà entendu dire lors d'une émission médicale que le cerveau était "limité" en matière de stockage d'images parce qu'elles prenaient trop de place... et ça se vérifie... et je vous interdis de penser que c'est parce que mon cerveau est celui d'une blonde et que, forcément, sa capacité de stockage est très réduite... En attendant, ça fait travailler la mémoire quand même et c'est pas une mauvaise chose !