• J'avais posté ce clip il y a plus de 7 ans et j'ai remarqué qu'il avait été supprimé. Pourquoi repenser à cette chanson ? Parce que c'est l'une de celles qui m'a touchée. J'étais en voiture la première fois que je l'ai entendue et elle correspondait à ce que je vivais à l'époque. C'est vrai que le temps efface certaines choses, apaise certaines douleurs mais, finalement, ce n'est jamais effacé. Au mieux, camouflé. On met son mouchoir par dessus et hop, on fait comme si on allait de l'avant. Enfin, je fais comme ça, moi. J'ai tort. Je sais. Pas la peine de me le rappeler. Je ne sais pas comment on fait pour oublier complètement. Sans doute faut-il qu'une nouvelle histoire puisse venir au-dessus de l'ancienne et que l'ancienne ne réapparaisse plus jamais. Jamais. Tout le problème est là. On ne contrôle pas les événements. Du tout. On se contrôle à peine soi-même, alors... Enfin, bref, cette chanson, elle est de nouveau presque d'actualité. Pour moi. A cause de ce que je suis. 


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  • Je poste toujours quelque chose pour Noël. Il ne faut pas déroger à cela. Alors, une video de Claude François sera parfaite. 


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  • Joli quiproquo ce soir avec ma mère : comme je suis enrhumée, je me plaignais de mon nez bouché tout en prenant une bouteille d'eau pour la nuit. Ma mère me dit :

    "J'espère que ce sera moins difficile que l'autre fois !

    - Ouais, réponds-je, j'avais presque pas dormi !

    - Ben si t'arrives pas à déboucher, tu prends l'appareil comme l'autre jour !"

    L'appareil ? Quel appareil ? Je n'ai pas d'appareil qui débouche le nez, si ? De quoi qu'elle cause ? Ahhhhhh, de la bouteille !!! La dernière fois, j'ai mis un temps fou à venir à bout du bouchon ! Et l'appareil qui m'a aidée c'est celui-ci (ou presque, ça y ressemble, quoi) :

    Pas sûr que ça m'aide à mieux respirer, ça !


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  • Dans la série "les élèves" sont parfois désarmants : une gentille petite 6e, bonne élève dans l'ensemble-sérieuse donc pas du genre à dire des trucs débiles juste histoire d'embêter le prof- me pose une question que je n'ai pas comprise tout de suite, je dois l'avouer !

    On travaillait sur la conjugaison du présent de l'indicatif et sur les exceptions en particulier. On venait de dire que les verbes qui se terminent pas -eler s'écrivent -elle à certaines personnes. Alors qu'elle était en train de faire soigneusement son exercice, la petite demoiselle me demande de venir auprès d'elle et me demande comment on fait au masculin pour le verbe "appeler". Euuuuuhhh comment ça au masculin ? Elle m'explique (patiemment, du style "la pov' prof qu'a pas tout capté à ses cours de conjugaison...) : "ben on met -LLE pour le féminin donc, au masculin on met -EL mais là, on dit qu'il faut mettre -LLE donc, c'est que c'est une fille qui dit je m'appelle."

    Que répondre ? Je lui explique que pour la conjugaison du verbe, on se moque un peu de savoir si c'est un garçon ou une fille qui parle... sauf que là, je pense à l'une des prochaines leçons sur le passé composé où il faudra, parfois, tenir compte du genre du sujet... gloups. "Euuuh, pour "je m'appelle" ça n'a pas d'importance que ce soit un garçon ou une fille". Petite demoiselle prend un air à demi-convaincu et me dit "Oui mais au plus-que-parfait, on mettra au féminin ?"... "euhhhh... oui, mais pas -LLE... on mettra -Elée éventuellement...". Conclusion de la miss :"Ah oui, alors ici, même un garçon c'est -LLE."

    Je me demande vraiment par quelle logique on peut arriver à de telles réflexions. Comment comprendre et surtout expliquer ?

    Les enfants d'aujourd'hui ont tellement peu de notions de grammaire qu'ils ne font pas la différence entre un nom (un appel), un verbe (appeler) et un participe (appelé) et, forcément, ils essaient de raccrocher des trucs valables pour les uns aux autres. Quelquefois ça colle, quelquefois pas (souvent pas... le hasard fait assez mal les choses en matière de grammaire). C'est ainsi qu'on arrive à des phrases du style "les élèvent se ranges dans les couloirent "... On a l'impression d'une loterie : un coup S, un coup ENT parce qu'il y a du pluriel là-dedans.

    Je dois admettre que dans des cas comme celui-là, je me sens très démunie. D'une part parce que ce sont des questions que ne me seraient jamais venues à l'esprit ni avant ni maintenant et d'autre part parce qu je m'aperçois qu'il faudrait reprendre une à une chaque notion, et la faire apprendre vraiment, correctement de façon à ce qu'elle soit comprise, tout simplement et pas juste posée là, tant bien que mal. 

    Sauf que ces enfants ont vu tout ça en primaire. Ils ont tout mélangé, certes, mais ils ont vu. Ils savent qu'au pluriel on accorde mais ils savent que dans certains cas c'est un -S donc, hop, on met un S au verbe au pluriel (le Tu, par contre, il peut se brosser pour en avoir un... ah ben oui, TU c'est marqué "2e personne du singulier !!! Donc, jamais de S au singulier ! Enfin, vous ne savez pas ça ?) et les cas où c'est -ENT, eh bien, on le met aux adjectifs ou aux noms puisqu'on n'a pas trop compris la notion de verbe. Donc, au collège, quand on revoit les conjugaisons, les natures des mots et leur fonction , ils ont l'impression de savoir déjà. Et c'est vrai qu'ils ont des connaissances sauf qu'elles ne sont pas maîtrisées ! Ce sont des mots qui se promènent dans leur tête, associés à des règles mais lesquelles ? C'est un peu comme un ordinateur qui ouvrirait internet quand on clique sur un traitement de texte ou un jeu quand on veut aller sur le net. Bref, qui ferait n'importe quoi. Les commandes seraient là mais complètement mélangées. Seule solution pour l'ordinateur : formater.

    Solution pour un enfant ?


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