• Je lisais le coup de gueule de Renaud à propos des journaleux et je me disais qu'ils sont vraiment cons en plus d'être d'infâmes charognards. Il y a un détail qu'ils n'ont pas compris (enfin, au moins un mais c'est, selon moi, le plus important). Pour les fans de Renaud (ou de n'importe quel autre artiste), ce qui se dit dans la presse n'a aucune importance ! On pourra cracher sur mes idoles autant qu'on le souhaitera et jamais je ne cesserai de les aimer. JA-MAIS. Quant aux autres, ceux qui n'aiment pas l'artiste, un article diffamant, agressif, moqueur, humiliant et que sais-je encore ne fera que les conforter dans leur opinion et à la fin, ils se diront qu'ils ont bien raison de ne pas aimer l'artiste en question. Bref, ça ne change rien dans un sens comme dans l'autre. Donc, leurs articles sont aussi inutiles qu'ils sont méchants. 

    Dans le cas précis de Renaud, je trouve particulièrement dégueulasse d'enfoncer quelqu'un qui essaie de sortir la tête de l'eau. Il écrit une chanson après plusieurs années d'absence, il annonce qu'il va mieux et quelques connards décident que c'est pas de bol parce qu'ils avaient sans doute déjà préparé leur article pour lui rendre un hommage posthume ! C'est vrai, quoi, un mec qu'on voyait déjà dans la tombe, c'est trop nul qu'il en ressorte ! Surtout qu'après tous les morts de ce début 2016, les journaleux commençaient à avoir de l'expérience pour rédiger leurs articles dégoulinants d'hypocrisie à la sauce "Oh comme c'est triste qu'il soit parti si jeune ! Vite rendons-lui un hommage émouvant ! " Là, c'est raté. Alors, on en veut à ce pauvre Renaud d'essayer d'aller mieux et on lui fait comprendre que ce serait cool qu'il ait la décence de clamser quand on le lui demande.

    Moi, sa chanson, "Toujours debout", je l'aime bien. Je ne suis pas fan donc, je ne sais pas s'il a perdu sa voix ou s'il l'a trafiquée pour qu'elle paraisse audible. A la limite, je m'en fous et puis, hein, il y en a d'autres qui le font ! Sans compter tous les jeunes minables qu'on hisse au sommet juste parce que... je ne sais même pas pourquoi !

     Je suis contente que Renaud revienne parce que j'ai toujours eu une certaine affection pour ce mec. J'espère vraiment  que son album sera un succès aussi, rien que pour emmerder les vautours jaloux. Et puis, si ça ne l'est pas, il aura au moins eu le mérite et le courage de tenter le coup !

    Voici son coup de gueule publié sur FB :

    Chers ami(e)s,
    Ces enfoirés de paparazzis n'ayant apparemment pas apprécié mes saillies sur leur compte dans ma chanson "toujours debout" me harcèlent comme des charognards en ma cantine préfèrée (la closerie des lilas) et ce depuis la sortie du single. Ils se lasseront avant moi de ces agissements nauséabonds. Qu'ils sachent, une fois pour toutes, que je leur pisse à la raie et leur crache à la gueule. Bien que peu enclin à des procédures judiciaires, les torchons (Voici, Closer et autres torche-culs) qui publieront ces photos volées, ne resteront pas impunis. Les propos fièleux et mensongers qui accompagnent en général ce type "d'info" ne laisseront pas de marbre mon ami et avocat Maître Loisy qui s'apprête à assigner en justice la presse people pour atteinte à la vie privée. Voleurs d'images, violeurs d'intimité, violeurs de vie, votre sale "métier" me débecte au plus haut point.
    Votre comportement ces jours derniers prouve s'il en était besoin que vous n'êtes visiblement que ce que vous étiez hier, essentiellement de la MERDE !
    Renaud vénere, qui appelle un chat un chat et un paparazzi un chien galeux, un enculé.
    Bye,
    Le phénix

     


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  • Apparemment, pour les élèves de 6e, à partir du moment où on connaît le mot "anticonstitutionnellement", on est un pro du français. Ils n'arrêtent pas, depuis quelques années, de parler de ce mot mais, à côté de ça, ils ignorent ce que sont un évier, une jument ou un faon. Pire, ce matin, ils ne comprenaient pas qu'on puisse avoir une bibliothèque chez soi puisqu'une bibliothèque c'est un bâtiment avec des livres mais surtout pas un meuble qu'on peut posséder chez soi. C'est vrai que les livres, quelle horreur ! Qui aurait idée d'avoir ça à la maison, franchement ? Quelques uns, peu nombreux, ont fini par se souvenir que chez leurs grands-parents, il y avait un truc comme ça avec des livres dedans...

    En revanche, apprendre "anticonstitutionnellement" ça leur semble capital. Je suppose qu'ils se disent que si on connaît le plus long mot du français (qui, en vrai, n'est pas le plus long mais on va éviter de leur parler des autres...), c'est un peu comme si on maîtrisait le français tout entier. C'est la quantité qui compte, ma pov dame... et là, 25 lettres, vous imaginez ? Je leur ai conseillé d'apprendre à ne pas confondre "mer" et "mère" ou "ça" et "sa" avant de songer à s'attaquer à ce grand mot...et puis, en admettant qu'il les passionne tant, je leur ai rappelé que le dictionnaire était à leur disposition pour noter soigneusement la définition qu'ils souhaitaient tant découvrir. Bizarrement, ils ont changé de sujet... 

     


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  • C'est sûr, c'était une autre époque. Quand on regarde la différence entre les consoles actuelles et les jeux amstrad des années 80, ça fait un choc. Pourtant, c'était génial ! J'aimerais retrouver l'enthousiasme que j'éprouvais dans ces années-là. C'est probablement impossible parce que je n'ai plus 14 ans. Je passais des heures devant mon écran et je trouvais ces jeux sur cassettes incroyables... quand ils fonctionnaient, évidemment ! Oui, parce que les joies des cassettes c'était aussi la surprise de voir le fameux message "read error" s'inscrire sur l'écran après 40 minutes de chargement. Nous apprenions la patience et la frustration grâce à tout ça ! 

    A un moment, on avait compris qu'on pouvait repiquer, comme on disait, les cassettes les uns des autres, comme la musique. J'avais un magnétophone double cassette alors, c'était facile. Sauf que je ne connaissais qu'une seule personne qui avait un amstrad. Le piratage n'a donc jamais été bien loin. 

    Bien sûr, quand on compare la qualité de l'image, il n'y a pas photo. De nos jours, on s'y croirait tellement c'est réaliste. En 1984, c'était plein de petits pixels qui se battaient en duel mais on s'amusait comme des dingues ! Aujourd'hui, souvent, je suis admirative des nouveaux jeux qui proposent des décors magnifiques, des détails très réalistes, une jouabilité quasi parfaite aussi mais je n'arrive plus à me passionner comme avant. En général, je trouve que c'est presque trop élaboré, parfois trop complexe et/ou je n'ai plus la patience. Certes, il n'y a plus de bugs bien énervants et on a accès au jeu en quelques secondes mais, la magie s'est perdue. Il faudrait que les éditeurs remettent nos anciens jeux au goût du jour, avec des super graphismes et des effets spéciaux actuels. Peut-être qu'ainsi, je retrouverais le plaisir d'antan. Ou pas. Finalement, c'est peut-être juste que j'ai vieilli et que le côté découverte est passé. Il y a 30 ans, c'était tellement révolutionnaire et exceptionnel de pouvoir jouer ainsi, même avec des graphismes moches, qu'on en rêvait presque la nuit. Maintenant, ça fait partie du quotidien. Tout s'est banalisé. J'ai du mal à être surprise, enthousiasmée. 

    Il y a tellement longtemps que je n'ai pas réussi à me laisser captiver par un jeu que ça me manque vraiment. C'était à l'époque de la Playstation 1 donc, dans les années 90. Je me souviens encore de Silent Hill et de Resident Evil qui me tenaient en haleine et m'obsédaient presque ! Même lorsque je n'y jouais pas, j'y pensais ! Je cherchais comment résoudre un problème, comment me sortir d'une situation. J'étais tellement dans le truc que, souvent, je sursautais lorsqu'un monstre m'attaquait par surprise ! En éteignant la console, j'avais hâte à la prochaine fois où je l'allumerais... Plus maintenant. Je ne retrouve plus ça. Nulle part. Et pourtant, techniquement, on a atteint des sommets. Il faut croire que ça ne suffit pas. Pourtant, j'aime toujours les jeux. Je vois les nouvelles consoles qui sortent et un jour peut-être, j'en achèterai une. Sauf que là, j'en ai 3 avec lesquelles je ne joue quasiment plus. Alors, à quoi bon ? J'ai des tas de jeux mais je passe mon temps à regretter les anciens. Jamais contente, la fille ! 


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  • C'est pas facile de grandirOn dirait bien que je suis devenue raisonnable, adulte un peu, allez savoir. Je suis sûre que si la même chose s'était produite il y a 13 ans, j'aurais mal réagi. Je me serais précipitée en croyant bien faire et puis, j'aurais regretté mon empressement. J'en suis sûre parce qu'il y a un peu plus de 13 ans j'ai mal réagi et j'ai regretté mon empressement. Récemment, une nouvelle "chance" s'est présentée. Sur le moment, ça ne me semblait pas une chance mais au contraire une malédiction. J'avais deux choix : assumer ou fuir. J'ai assumé. J'étais vraiment mal mais j'ai décidé d'affronter mes démons.

    Contre toute attente, mes démons se sont montrés plutôt sympathiques. J'ai eu l'impression qu'ils m'avaient pardonné mes erreurs d'il y a 13 ans. En tout cas, ils ne m'ont pas accablée. Le "moi" d'il y a 13 ans aurait sauté sur cette occasion pour obtenir encore plus et mieux de la part des démons. J'me vois d'ici écrivant une longue lettre pour essayer de recoller des morceaux de vie qui ont volé en éclats il y a trop longtemps. Oh, j'y ai pensé ! Mais, je crois que mon côté adulte a enfin pris le dessus (il était temps !). J'étais sur le point d'écrire ma longue lettre. Sur le point de commettre à nouveau cette erreur impardonnable d'il y a 13 ans, donc. Un instant, mais seulement un petit instant, j'ai cru que c'était une bonne idée et une sorte d'alarme intérieure s'est mise en marche. J'ai jeté l'idée, le papier et le crayon. Je me suis posé une seule question :"Où cela va-t-il te mener ?". La réponse était évidente : nulle part. Hélas. Mais nulle part quand même. 

    Alors, j'ai repris ma vie où elle en était avec un tout petit truc en plus malgré tout. Un petit bout de paix intérieure que j'avais perdu depuis 13 ans. J'ai fait la paix avec l'un de mes démons. Il faudra bien que j'accepte de trouver ça suffisant. 


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  • Les cours sur les différents niveaux de langue sont toujours propices aux facéties des élèves. Cette année encore un fou rire difficile à éviter avec la question d'un p'tit 6e au moment où j'évoquais la différence entre langage familier et langage vulgaire :

    - Madame ! Et "Jésus, Marie, Joseph" c'est dans quoi ? Familier ou vulgaire ? 

    - Euh... ben... Et, tu entends souvent ça ?

    - Oh oui, mon père il dit ça tout le temps :"Ohhh Jésus, Marie, Joseph" ! 

    Bon, c'est foutu pour la laïcité sur ce coup-là ! 


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