• Et voilà, encore une année scolaire de finie. Elle a passé vite. Elles passent toutes vite finalement. Cette année, j'avais un super emploi du temps et des élèves globalement calmes et sympa. 

    N'empêche que ça fera du bien de ne plus avoir à penser au boulot. Et aux collègues ! Je crois que ce break va faire du bien à pas mal de monde... des gens un peu sur les nerfs en cette fin d'année ! J'ai essayé de rester zen mais parfois c'est difficile lorsque tout le monde s'agite dans tous les sens... Même moi, je finirais par devenir désagréable ! C'est dire !

    J'ai quelques projets pour les jours qui viennent : des séries TV, des jeux video, des câlins au chat, des discussions avec ma maman, un peu de balades, du ciné et, si possible, quelques bains de mer ! J'ai envie de recommencer à nager. 

    En tout cas, bonnes vacances à vous qui passez par ici ! 


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  • Il y a un peu plus d'un mois, je vous parlais de mon régime. J'avais dit que je vous tiendrai au courant (oui, c'est très égocentriste comme remarque mais c'est mon blog donc, oui, c'est égocentrique par nature !). Non mais sans déconner, pour les petits kilos en trop, LIFESUM, ça marche ! J'ai perdu 2 kg en 1 mois et demi. Mon but c'était d'en perdre 5. Il m'en reste 3. Donc, logiquement, mi-août, ça devrait être pas mal. 

    Concrètement, je mange moins. Finis les petits en-cas superflus. Et puis, là aussi, gros progrès : je mange moins de pâtes ! C'était, normalement, mon mode d'alimentation préféré, genre 5 fois par semaine minimum. Là, en constatant que c'est vraiment très calorique, je réussis à n'en manger que 3 fois/semaine. Et surtout, j'ai bien diminué les doses. J'ai acheté une petite balance de cuisine rose, très girly et je pèse les pâtes, le riz, les patates... En conséquence, je mange moins et j'ai moins envie de manger. J'ai vu quels étaient les aliments que j'aime beaucoup et qui ne coûtent pas cher en calories et je privilégie ceux-là. 

    Une image pour prouver ma moyenne  de consommation sur 1 mois :

    Moyenne calorique

    Pas mal, non ? Et tout ça sans me priver réellement ! L'effort que j'ai à faire c'est sur les glucides qui restent largement majoritaires dans mon alimentation tandis que les protéines sont très minoritaires (je n'ai pas mangé de viande depuis 3 semaines !). Je commence à apprécier certains légumes, je me prépare de savoureuses grosses salades très peu caloriques. Je conserve ma p'tite crème au chocolat et même, des fois, quelques carrés de chocolat le soir. 

    J'ai repéré les ennemis : les sodas (pas une grande nouvelle, hein), l'alcool (comme les sodas, aussi mauvais !), les bidules d'apéro (c'est petit, c'est léger, ça s'avale comme un rien mais alors, niveau calorique, c'est l'horreur !), la paëlla (ouh la la !), les pâtes si on en abuse comme je faisais avant, les gâteaux (genre 100g, c'est à dire pas grand chose, ça fait 400 calories, c'est à dire l'équivalent d'un repas normal... alors, si tu prends une part de gâteau en plus de ton repas, comme je faisais, bonjour l'ambiance !).

    Je continue donc, en espérant poursuivre mes progrès et atteindre mon but. Après, il suffira de maintenir le cap sans viser à perdre davantage mais en faisant des efforts pour ne plus reprendre de trop. 


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  • C'est l'heure de la sieste, non ?Dans la nuit de lundi à mardi, j'ai fait un cauchemar. Le genre qui laisse des traces même réveillée, et même le lendemain. J'ai eu du mal, évidemment, à me rendormir puis, lorsque j'ai enfin pu le faire, j'ai rêvé d'un truc complètement débile mais fatigant - on ne rigole pas - : je devais attraper un petit singe beige (oui, j'ai la signification : c'est mon côté enfantin, voire infantile, ou alors mon côté indiscipliné) dans une grande maison de 3 étages et être à l'heure pour prendre un train... Bref. Mardi matin, réveil chaotique, journée chaotique avec conclusion en apothéose par un rendez-vous avec un parent d'élève... Retour maison, crevée et gelée. Oui, il faisait glacial dans ma salle. 

    Hier soir, fatiguée. Dodo vite. Mais - eh oui, il y a un putain de mais- mon animal de compagnie préféré que j'adore de tout mon coeur est venu hurler devant ma porte à... 1h45. Je dormais profondément depuis 1h30, en gros... Me suis rendormie vers 4h30... sachant que je me lève vers 6h15, ça fait pas bézef, comme disait mon père... 

    Donc, ce matin, cours au radar. J'ai dû en dire des conneries... et à midi, me suis gourée de voiture pour rentrer. J'ai vu une grosse voiture noire au milieu du parking, là où j'étais garée hier en fait et une faille temporelle avait effacé ma matinée, apparemment. Donc, je suis allée vers ce véhicule. C'est arrivée à côté que j'ai vu que ce n'était ni la bonne marque, ni la bonne taille (si, c'était au moins la bonne couleur, je vous rassure)... Je crois que je vais faire une ch'tite sieste, moi !


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  • Je suis ce que je suisOn m'a souvent expliqué ce qui me "manquait" pour être à l'aise en société et pour être mieux acceptée. Je ne parle pas ici des gens que je fréquente et qui ont pris le temps de me connaître. Je parle des inconnus que je suis amenée à croiser ici ou là. Je ne suis pas du genre "amical". On ne vient pas vers moi comme ça. Pour les anciens qui se souviennent de la pub, même si je portais du parfum "impulse", aucun inconnu ne viendrait m'offrir des fleurs. Je ne suis pas sociable. On m'a donné des conseils. Souvent. On m'a dit qu'il fallait sourire, être plus décontractée, moins coincée, plus cool, moins sérieuse... Et j'ai essayé de mettre plusieurs des conseils en pratique. Parfois même cela m'a demandé un effort assez important. Mais le résultat est toujours le même. Je ne suis vraiment pas à l'aise avec les gens que je ne connais pas. Je n'y arrive pas. Ils le ressentent toujours et je me sens encore fréquemment - non pas rejetée - mais indigne d'intérêt. Je finis par me dire que ça doit être ainsi. 

    En fait, quand j'y pense, je n'ai jamais appris à être "avec les autres". Puisque je suis fille unique, ça n'a pas aidé mais, il y a plein d'enfants uniques qui se débrouillent très bien en société. Mes parents ne fréquentaient quasiment personne. Ou alors rarement, et de moins en moins au fil des ans. A l'école maternelle, je n'y suis pas allée ou presque. En primaire, j'ai joué à être un garçon les 3/4 du temps donc, tout était faussé. Je n'avais pas de copains ou de copines qui venaient à la maison et je n'avais pas le droit d'aller chez les autres (je ne me souviens pas d'avoir été invitée d'ailleurs...). En vacances, nous partions seuls. Restions seuls. Ne fréquentions personne. Si, une fois, en camping. Mes parents s'étaient fait des amis. J'avais 7 ans. Je m'étais fait une amie aussi. Et un jour, sa mère m'a invitée à aller prendre le goûter dans sa caravane. J'y suis allée. Ma mère a débarqué comme une furie et m'a dit qu'on n'allait pas chez les gens comme ça, que c'était mal poli. Bon. 

    Au collège, l'horreur. On zappe. Je n'ai connu personne d'intéressant. J'ai pris conscience de la méchanceté et j'en reste traumatisée. Au lycée, c'était mieux mais je n'ai pas eu d'amie non plus. Là, j'étais parfois invitée mais trop angoissée pour accepter. Je me souviens d'une soirée que j'avais passée chez ma copine de terminale où j'avais stressé tout le temps à l'idée de ne pas rentrer chez moi. C'était la toute première fois que je dormais ailleurs que chez moi, sans ma mère... Quand j'entends des collègues qui disent que c'est pas normal que des gamins de 6e ne veuillent pas quitter leurs parents pour une nuit, je me dis que moi, à 18 ans j'en étais malade aussi... Ensuite, il y a eu des voisins qui sont devenus des amis, mes premiers amis même si on a fini par se perdre de vue, plus ou moins. 

     A la fac, ça s'est arrangé. Heureusement. Mais, quand même, en ayant attendu 21 ans pour avoir enfin une amitié qui dure (car les autres amitiés étudiantes ne furent que de passage), je me dis que j'ai dû rater des étapes dans la "formation". Ben oui, vous savez bien, on dit qu'on apprend tout, y compris la sociabilisation quand on est petit. Les codes, tout ça. Moi, parfois, je me dis qu'il doit me manquer des codes, des trucs. Peut-être que je n'ai pas toujours le comportement adéquat parce que je ne l'ai pas "appris" et intégré à l'âge "normal". Est-ce inné ou acquis d'ailleurs, cette chose ? Est-ce qu'on naît sociable ou est-ce qu'on le devient ? 

    Cela ne veut pas dire que je suis une espèce de sauvage, non, je ne pense pas. Juste, il me semble, que je manque de repères en matière de relations humaines. Une fois que les gens sont entrés dans mon cercle intime, ça va... au point de les considérer presque comme des frères ou des sœurs plutôt que comme des amis... Mais, quand je ne connais pas, je perds tout naturel et surtout je me sens très mal à l'aise, comme si, même encore aujourd'hui, j'allais me faire jeter comme au collège. Je n'y peux rien... ça reste en arrière-plan. Avec l'âge, ça s'arrange un peu, je crois. Mais, force est de constater que malgré mes efforts pour sembler plus à l'aise, je ne le suis toujours pas avec des gens inconnus. Il faut croire qu'on ne change pas sa nature profonde aussi facilement. 


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  • Aussi surprenant que ça puisse paraître, ou même abracadabrantesque pour les amoureux de la nature et du silence, le son qui se trouve dans le lecteur est un son qui m'apaise. Depuis toujours. En effet, au petit matin, lorsque la ville commence à se réveiller, j'aime entendre le son des voitures qui passent dans ma rue. D'autres se réveillent avec le chant des oiseaux, moi ce sont les voitures.

    Parfois, je me demande où va le conducteur. Va-t-il au boulot ? Se promener ? Voir quelqu'un ? Tout est possible. Il est vrai que j'adore conduire, je suppose que c'est donc logique que j'aime ce bruit. Même avant de conduire, bien avant, quand j'étais toute petite, je trouvais ça rassurant.

    Le silence complet ne me plaît pas tant que ça. De même que le noir complet. J'aime aussi, d'ailleurs, les lumières de la ville. J'aime les villes la nuit. La campagne m'a toujours un peu angoissée... sauf s'il y a la mer pas loin, avec le bruit des vagues... qui se rapproche un peu du son des voitures d'ailleurs.

    Je déteste en revanche les motos, les scooters ou les voitures qui font vrombir leur moteur. Moi, ce que j'aime c'est le ronron régulier et, finalement, plutôt sourd... Pour moi, cela représente sans doute la vie qui s'éveille. Les gens qui commencent à bouger. L'idée qu'il y a du monde pas loin. Enfin, je n'en sais trop rien mais souvent, la nuit, lorsque je me réveille, je trouve ce bruit réconfortant. Bizarre, non ? 


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