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Demain, un nouveau texte. Et une envie de plus en plus pressante, presque obsédante d'écrire "quelque chose". Oh, bien sûr, ici j'écris et j'aime ça mais ce n'est pas pareil. Là, j'ai en "stock" quelques débuts d'histoires, ou simplement des idées jetées sur l'écran... ou sur papier mais c'est plus rare. Il faut que je prenne le temps de les développer pour voir si ça donne quelque chose. En attendant, je vais m'efforcer de publier pour l'atelier des Plumes juste pour voir si je suis capable d'écrire autre chose que mes articles d'ici et surtout sur le long terme. L'objectif serait d'avoir rédigé une dizaine de petits textes que je n'ose appeler "nouvelles" tellement ça me semble encore prématuré... et de les "publier".
Il existe des sites qui le font pour pas très cher désormais. Fin des années 80, j'avais envoyé un manuscrit à une société qui publiait à compte d'auteur et là, en voyant le prix, j'avais déchanté très vite. A l'époque, il me semble que j'aurais dû débourser (enfin, mes parents...) plus de 20 000 francs pour que mon "roman" soit publié et après, à moi de me débrouiller pour le vendre et récupérer un peu d'argent. Ce n'était évidemment pas possible, ni raisonnable. J'avais appelé mon prof de français, en qui j'avais confiance, et il m'avait expliqué le principe, qu'en fait on payait la quantité de bouquins fabriquée mais ce n'était pas une réelle "publication" au sens où on l'entend... Aujourd'hui, grâce au net, je sais qu'on peut le faire et obtenir simplement un ou deux exemplaires, pour le fun et surtout le plaisir d'avoir l'impression d'avoir écrit un "vrai livre".
Pour ça, il faut d'abord avoir quelque chose à mettre dedans... un livre blanc, ça ne s'est jamais vu... quoique je pourrais lancer le concept !!! Bon, sans déconner, j'ai du pain sur la planche... et je DOIS y arriver... un jour ! Remarquez, l'autre fois, je voyais sur un profil FB une fan de Cloclo qui se prétend écrivain simplement parce qu'elle a publié 2 livres sur son idole sur un site dont je parlais ci-dessus. Je ne pense pas que j'aurais cette outrecuidance... allez, j'attendrai au moins le 3e avant d'afficher fièrement "écrivain" comme 2e profession Quoi ? J'ai le droit de rêver après tout ! Pi je vous dédicacerai un exemplaire si vous voulez, hein ? Non j'me la pète pas, je rêve encore, c'est tout ! Toute façon, on n'y est pas, hein... et on n'y sera peut-être jamais, alors... Mais, peut-être que si... on sait pas...
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Depuis quelques jours, mon écran de PC déconne grave. Il a 5 ans, le p'tit père, et pour un portable, c'est déjà pas si mal. J'envisageais un peu de le changer dans quelques mois, genre cadeau de Noël quoi, mais je pense qu'il faudra le faire avant... même si mes yeux se sont déjà habitués à ces milliers de petites lignes blanches horizontales qui le décorent désormais.
J'ai l'habitude de me précipiter pour acheter du nouveau matériel, comme une gamine , mais cette fois, j'ai décidé de bien choisir, de réfléchir tout ça, tout ça. Donc, je parcours les sites, je compare, je regarde les avis quand il y en a. Mais, finalement, c'est agaçant... Ben oui, dès que j'en vois un qui semble correspondre à tous mes critères, il y a au moins un avis négatif qui me fait hésiter.
J'ai toujours acheté la marque HP, sauf une incursion chez la pomme qui ne m'a pas convaincue . Mais là, ceux que je trouve ne collent pas tout à fait avec ce que j'aimerais, c'est à dire plein de mémoire vive et une bonne grosse carte graphique. Une marque semble en pleine expansion, au point de représenter, je pense, 80% des portables dans les magasins, c'est Asus. Sauf que je ne sais pas ce que ça peut valoir... Sur les forums, c'est soit satisfaction totale, soit déception générale... remarquez, pas de tiédeur... soit on aime, soit on déteste. Mais, je sais bien que c'est comme tout le reste : celui qui a été déçu par une marque, pour telle ou telle raison, ne va certainement pas la recommander alors que celui qui n'aura jamais eu de soucis s'empressera de le faire.
Mon côté raisonnable me pousserait à convoler à nouveau avec la marque que je connais le mieux et avec laquelle je n'ai jamais eu de problème mais mon côté aventurier, très peu développé je l'admets, me chuchote de prendre le risque d'aller vers d'autres horizons. Et mon côté (oui, j'en ai 3 au moins, des côtés ) "balance" (signe zodiacal, of course), me fait hésiter encore et encore et encore....................... m'énerve ce côté-là ! Si mon ordi avait lâché pour de bon, je ne me poserais pas toutes ces questions parce que ça aurait été vital d'aller en acheter un autre aussi vite que possible et l'affaire serait déjà dans le sac ! Oh, je vous voir venir avec vos gros sabots, là... et je vous réponds tout de suite que non, je ne vais pas le jeter par la fenêtre pour accélérer le processus de "fin de vie" car mon 4e côté "culpabilité" viendrait me hanter sans cesse...
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Il est de ces parenthèses
Qui ne devraient se refermer.
Fenêtres ouvertes sur la vie,
Sur l'avenir, des éclaircies,
Autant d'étincelles d'espoir
Que de sourires insoupçonnés.
Ce sont des instants précieux
Auxquels on finit par croire.
Il ne faudrait pas se complaire
Dans ces moments si délicieux
Car ils ne sont qu'éphémères.
Et si la tentation est forte
C'est juste que de temps en temps,
On a besoin de quelque chose,
N'importe quoi, en overdose.
Cette impression d'être important,
Cette illusion d'être une sorte
De héros, détenteur de toutes les chances.
Mais, elle se clot, la parenthèse.
Elle disparaît dans le silence.
Elle se referme sans un mot.
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Pour la première fois, je tente un petit texte pour l'atelier d'écriture, Les Plumes sur le blog d'Asphodèle. Le thème de cette semaine c'était le MYSTERE. Quant aux mots imposés, les voici : silence, secret, regard, brume, cacher, dessert, chambre, hibou, résoudre, gomme, oeuf, intrigue, divin, oppressant, baigner, ésotérique, magie et : luire, langueur, lanterne.
Voici donc ma participation, modeste mais j'espère qu'elle vous plaira.
Mystère nocturne
Cela faisait quelques heures que cette langueur désagréable s'était emparée de moi. Juste après le dessert en fait. Oh, il n'avait rien de si particulier, un flan aux œufs tout ce qu'il y a de plus banal mais, tel une petite madeleine, il m'avait envahi de souvenirs oppressants. On ne gomme jamais tout à fait nos peurs d'enfant, je crois et le flan de ce soir m'en avait renvoyé une, l'une des plus troublantes de ma jeune existence.
Vers l'âge de 12 ans, j'avais cru vivre quelque chose de tout à fait extraordinaire un soir où ma mère avait préparé l'un de ces flans divins dont elle avait le secret . A vrai dire, à l'époque, je mangeais peu. J'étais souvent souffrant, pris d'étranges fièvres qui me laissaient chaque fois très affaibli. Pour me faire plaisir, et me forcer à manger un peu, maman m'avait donc préparé mon dessert préféré et je l'avais apprécié à sa juste valeur malgré mon état de fatigue. Nous devions attendre mon père mais, comme il semblait très en retard, nous étions passés à table. A la fin du repas, me voyant de nouveau si épuisé, ma mère me reconduisit dans ma chambre. A cette heure du soir, la pièce était toujours baignée d'une lueur rougeâtre que j'aimais beaucoup. C'était l'heure où le silence devenait roi, troublé simplement par les cris du hibou qui avait pris ses quartiers dans l'arbre d'en face.
Je m'allongeai sur mon lit et commençai à m'enfoncer dans le sommeil lorsqu'un bruit me fit sursauter. Je détestais ça : être réveillé à cet instant où l'on se sent partir avec bonheur dans le monde des rêves. Mon cœur battait la chamade. Le bruit venait de l'extérieur, j'en étais certain ! Et, à cette heure-là, normalement, dans mon jardin, il n'y avait pas de bruit... sauf le hibou déjà évoqué. Je me levai péniblement et m'approchai de la fenêtre. Une petite brume de beau temps était tombée sur le jardin. « Demain, il y aura du soleil » me dis-je, ravi d'avance de profiter à nouveau de sa chaleur et de ses couleurs si belles lorsqu'il se couche.
Le bruit qui m'avait éveillé ne ressemblait à aucun bruit familier aussi je guettais avec une extrême concentration la moindre petite chose bizarre. Car, j'en aurais mis ma main à couper : ce bruit n'était pas normal ! Pendant de longues minutes, rien ne se produisit. Je sentais par moments mon regard se perdre dans les entrailles de la nuit et mon esprit déjà vagabondait vers les rêves desquels je venais d'être brutalement arraché.
Soudain, je fus tiré de ma torpeur par un autre son, plus sourd et moins lointain. J'aperçus au milieu du jardin une forme qui semblait tenir une lanterne. C'est elle que je voyais luire et je distinguais à peine ce qu'il y avait autour. Effrayé, je songeai à me cacher sous mon lit ou dans un placard mais, déjà à l'époque, j'avais vu quelques films assez angoissants et j'avais retenu que dans une situation comme celle que je vivais, il fallait éviter le dessous des lits et les placards.
N'écoutant que le courage qui semblait m'être tombé dessus comme par magie, j'ouvris la fenêtre et criai : « Qui que vous soyez, je vous ordonne de quitter notre propriété». Puis je refermai ma fenêtre, tremblant. Bien sûr, je continuai de scruter l'obscurité, priant pour que mes menaces aient été prises au sérieux. A douze ans, on ne doute de rien !
J'attendis un long moment puis, ne voyant plus rien et n'entendant plus rien non plus, je retournai me coucher, fier de ma prouesse, inutile de le préciser... Mais ma fierté s'envola en éclats lorsque des pas se firent entendre juste derrière ma porte. Je m'enfonçai la tête sous la couette (comme si cela allait écarter le danger) et je fis en sorte de rester le plus immobile possible. On cherchait à ouvrir ma porte ! J'imaginais déjà l'homme à la lanterne se précipiter sur moi et m'étrangler d'un coup d'une main aussi gigantesque que robuste... Mais, au lieu de cela, lorsque la porte s'ouvrit, j'entendis la voix de mon père : « Depuis quand tu m'ordonnes quelque chose, toi ? ». Je fus rassuré, évidemment ! Pourtant, quelle frayeur ! Personne ne sut jamais par quels sentiments j'étais passé entre le moment de mon réveil en sursaut et l'entrée de mon père dans ma chambre. Je sortis de ma couette et lui souris : « J'ai cru à un cambrioleur, papa ! C'est tout ! » Il avait beaucoup d'humour et cette histoire, il la raconte encore de bon cœur. Moi, en attendant, j'avais eu la peur de ma vie et, je l'avoue, j'étais un peu vexé car, finalement, il ne s'était rien passé d'extraordinaire, encore moins d'ésotérique... il n'y avait jamais rien eu à résoudre, aucune intrigue, aucun exploit héroïque. Juste un père qui rentre à la maison en pleine nuit et un fils qui regarde peut-être un peu trop de films !
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Je n'ai pas l'habitude d'écouter la radio... ça a tendance à m'angoisser sans que je sache vraiment pourquoi. Mais, l'autre jour mon amie Agrum qui vient souvent poser son zest dans mes commentaires, m'a parlé d'une émission de libre antenne qui est diffusée la nuit sur Europe 1. Comme souvent, le soir, j'ai du mal à m'endormir, je me suis dit que c'était un bon plan : ça cause, presque comme en confidence et ça endort... Et finalement, non. Ça n'endort pas parce que j'ai envie d'écouter ce qui se dit... donc, au contraire, ça me tient éveillée.
En attendant, c'est intéressant. Les interventions des auditeurs mais aussi les réponses de l'animatrice. L'émission que j'ai écoutée m'a captivée parce que les témoignages me concernaient, enfin, les trois premiers en tout cas... c'est un hasard, évidemment parce qu'après tout, le 4e témoignage racontait un truc sur la grossesse ou je ne sais quoi et là, je n'ai pas accroché donc, ça aurait pu être pareil pour les autres. Mais non.
Et l'un des conseils de l'animatrice, qui est revenu souvent c'était qu'on ne pouvait rien gérer de la vie des autres, rien contrôler... même si leur attitude nous déplaît, par exemple. En gros, si on a essayé de leur expliquer ce qu'on ressent et qu'ils n'ont rien compris, rien admis, rien changé, rien décidé... bref, rien fait pour aller dans le sens que nous aimerions, il faut prendre du recul et modifier notre attitude vis à vis d'eux, c'est à dire faire en sorte de moins se sentir touché par leurs attitudes ou leurs paroles puisque, de toute façon, on n'y peut rien. On ne les changera pas, comme on dit.
Les gens qui s'exprimaient faisaient face à de gros soucis familiaux mais, je pense que c'est un peu valable pour tout... On ne peut gérer que notre partie, que ce qui dépend de nous. Le reste, soit on fait avec, soit on ne fait pas du tout et on coupe les ponts. Après tout, si on aime les gens, on doit bien aussi accepter leurs défauts. Et lorsque ces défauts deviennent une souffrance comme c'était le cas pour la 1ère et la 3e personne qui parlaient, la seule solution était la rupture. La 2e, quant à elle, avait été déçue par sa meilleure amie et lorsque celle-ci avait voulu recoller les morceaux, elle lui avait répondu sèchement d'aller se faire voir. Là, l'animatrice trouvait que lorsqu'on a face à soi quelqu'un qui fait preuve de bonne volonté, c'est un juste retour des choses que d'agir de la même façon, même si on est fâché ou déçu. Mais, c'était drôle d'entendre cette femme s'énerver parce que son amie ne s'était pas comportée comme il le fallait, selon elle. Encore une fois, je suppose que c'est quelqu'un qui a tendance à vouloir "modeler" ses relations à son image et c'est obligatoirement décevant, je pense... d'abord, ce serait assez ennuyeux et puis, après tout, la richesse est aussi dans la diversité... Parfois, les autres nous déçoivent, c'est vrai, mais peut-être les déçoit-on tout autant, chacun son tour, à sa façon et même sans y penser puisque ce qui est normal et naturel pour moi ne l'est pas forcément pour ceux qui m'entourent, y compris les gens dont je suis le plus proche.
C'est donc intéressant d'écouter cette émission et les conseils de l'animatrice qui valent ce qu'ils valent mais qui semblent relativement sages. J'écouterai à nouveau pour me faire une idée plus précise mais, pour une première, ça a été plutôt pas mal.
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