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Suite à un échange de commentaires sur le blog de José, une réflexion m'est venue. Nous parlions de la qualité des blogs, du fait que sans doute certains sont assez mauvais, sans intérêt voire ridicules. Probablement. Cette discussion m'a rappelé un message que j'avais reçu ici (ou sur OB à l'époque, je ne sais plus). Une commentatrice débarque sur mon blog en suivant le lien que j'avais laissé sur le blog d'un de ses amis-contacts. Arrivée ici, elle écrit qu'elle ne s'attendait pas à une telle médiocrité, voire nullité et qu'elle n'est pas près de remettre un clic de souris chez moi. Elle sous-entend qu'elle s'attendait à bien mieux vu que son ami-contact postait, selon elle, des choses d'un niveau assez exceptionnel. Cette personne avait un blog elle-même. Je m'y rends histoire de voir à quel point elle doit être géniale et là, je suis plutôt déçue... pas seulement par amertume après ce qu'elle avait posté chez moi mais simplement parce que son univers ne correspond pas du tout à mes centres d'intérêt. Et réciproquement, évidemment, d'où sa réaction méprisante.
Sans doute a-t-elle débarqué sur une page où j'avais posté une photo de chat, une video de Cloclo ou de Dalida et, peut-être évoqué un dessin animé de mon enfance. Je ne me souviens plus. Elle, son truc, c'était plutôt des articles décalés, un brin provocateurs touchant à l'hermétisme histoire d'intellectualiser le tout. En débarquant chez elle, je ne comprenais rien à ses textes (ben oui, elle venait de dire que j'étais médiocre et ça se confirmait). Dans ses commentaires, des messages du même style, par des gens du même style... effectivement à mille lieues de ce que j'écris. Mon blog est-il mauvais parce qu'il ne correspond pas à ses critères ni à ceux de ses amis ? Le sien est-il mauvais parce qu'il ne correspond pas aux miens ? Non. Nous sommes aux antipodes, c'est tout. Elle a choisi un style, un genre et elle a son public. Je n'adhère pas. Je m'en fiche un peu, à vrai dire. Chacun fait ce qu'il veut. Ce qu'il peut aussi.
Selon quel jour on arrive ici, on va tomber sur une photo de mon chat et on va se dire "tiens, encore une obsédée des chats". Une autre fois, on tombera sur un article concernant Cloclo et on va dire :"Oh, une fan débile-crétine-géniale-passionnée" (rayez les mentions inutiles). Après, je vais parler d'une de mes séries policières préférées, qui passent sur TF1 ou M6 (pas sur ARTE) et on va se dire que ça ne vole pas bien haut tout ça... Plus tard, ce sera un coup de gueule pour un truc à la con qui m'aura énervée dans la journée. Le lendemain, une anecdote de classe rigolote ou agaçante et même parfois, une réflexion qui se veut aboutie sur l'éducation. et, de temps en temps, un texte plus ou moins poétique qui me sera venu et que j'aurai eu envie de publier. Donc, selon la page sur laquelle un inconnu débarque, il pourra être déçu, choqué, amusé, ému... ou alors trouver tout ça d'une débilité sans nom parce que, franchement, c'est pas très culturé tout ça !
Les pires critiques que j'ai reçues sont arrivées de fans de Claude François.. forcément, ce sont les moins objectives et j'aime, ou plutôt j'ai aimé, les titiller pour prouver à quel point elles peuvent être agressives... ça n'a pas loupé ! Ensuite, les textes un peu polémiques au sujet des enfants ont aussi provoqué quelques réactions de mères outragées ne comprenant pas comment quelqu'un qui n'a pas d'enfant peut oser remettre en cause celles qui en ont... M'en fous, j'ai le droit d'avoir un avis sur le laxisme de certaines personnes. Et j'assume !
Pour en revenir au blog, je pense qu'on est assez libre. On peut lui donner une ligne directrice plutôt comme ci ou comme ça et s'y tenir. Chez moi, non. Enfin, c'est un peu de tout surtout ! Je ne veux pas m'enfermer dans un domaine en particulier. Je veux pouvoir aborder tous les sujets qui me tiennent à coeur, des plus légers aux plus graves, sans transition, juste parce que ça me vient à l'esprit. Il y a bien longtemps que je n'écris plus juste pour avoir des commentaires. J'écris parce que j'aime ça et que j'en ai besoin et plus il y a de commentaires, mieux c'est, évidemment. Si ce sont des critiques, je peux les accepter. J'ai tenu compte de certaines remarques déjà, par le passé. Mais, avant tout, l'écriture est un besoin. Comme je l'ai déjà dit plusieurs fois, je ne supprimerai jamais mon blog volontairement par respect pour les gens qui ont pris la peine de passer un peu de temps dessus et aussi parce que c'est mon bébé, en quelque sorte. C'est mon rêve d'écriture un peu réalisé, à une toute petite échelle. Et si un jour plus personne ne devait venir (ce que je n'espère pas, bien sûr), je continuerai... pour moi et peut-être, allez savoir, pour une postérité virtuelle qu'on ne peut prévoir...
Je n'aurai probablement jamais un blog label rouge, reconnu parmi les plusss meilleurs du monde entier mais qu'importe. Si mes textes parviennent à distraire, interpeller, émouvoir, troubler, amuser, ou même irriter, agacer, perturber une ou deux personnes de temps en temps, n'est-ce pas le plus important ?
ps : José, je sais que ça fait un peu opportuniste de rebondir sur les commentaires de chez toi mais j'avais envie de préciser des trucs
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L'autre jour, je lisais sur la page facebook d'une ado de 14 ans un message qui disait à peu près ceci (le style et l'orthographe en moins... quoiqu'il n'y avait pas tant que ça de fautes dans son message): "Je sais que je vais passer un merveilleux week-end avec toi mais je sais aussi que je ne m'en souviendrai plus lundi parce que je me serai déchirée à la vodka, alors, je te dis merci maintenant, mon amour".
Triste non ? Triste de préférer la vodka à un beau souvenir avec son copain. Triste de considérer que c'est normal. Désespérant de constater que les parents laissent leur fille de 14 ans se saoûler à ce point, au point de ne plus se souvenir de son week-end.
Après, pas étonnant que certains prétendent n'avoir aucun souvenir de rien... tout est formaté par l'alcool et, apparemment, ceux qui ont cette "habitude" trouvent ça naturel... Apparemment, ça ne lui vient pas à l'esprit de se dire qu'elle ne boira pas pour justement se souvenir des moments qu'elle considère comme merveilleux... presque, elle le regrette mais, c'est comme une fatalité : c'est con que je doive me bourrer la gueule parce que sinon, j'aurais eu des super souvenirs...
Alors, on boit pour oublier les mauvais moments mais aussi les bons donc, en gros, on boit pour oublier sa vie et finalement, on vit pour boire... la vie devient alcool, sorte de brume qui s'évapore petit à petit... Vraiment triste.
ps : j'ai choisi cette image parce qu'elle est bien représentative de ce qu'on fait croire aux jeunes en leur présentant l'alcool comme bon pour eux... bon dans tous les sens du terme avec ces vodkas aromatisées qui doivent se laisser boire comme du p'tit lait...
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L'autre jour, je me disais que la fierté des gens va se nicher parfois où on ne le pense pas. Bien sûr, il y a les grands classiques comme les voitures ou les fringues et pour certains si t'as pas une porshe ou si tu portes pas du Dior, t'as raté ta vie. Pour d'autres c'est la BM et le survet' Nike. Et si tu achètes quoique ce soit chez Lidl t'es qu'une grosse merde. On est dans les apparences et le matérialisme à tout va. Le m'as-tu-vu à donf alors qu'un jour, une fois mort (parce que même si t'as une rollex à 40 ans, tu vas faire comme tout le monde et disparaître), il ne reste plus rien de tout ça. Quand on se souvient de quelqu'un on ne dit pas "Comme il était merveilleux, il avait une porshe !" (enfin, j'espère), mais on raconte les anecdotes liées à cette porshe et on retient les qualités ou les défauts, les souvenirs bons ou mauvais... pas les objets. Quoique, certains en seraient capables tant ils sont obsédés par l'avoir au détriment de l'être.
Mais je m'égare de mon propos initial. Je disais donc que la fierté, ou plutôt la gloriole, va se placer là où on ne l'y attendrait pas forcément. Et récemment, j'ai constaté que ça pouvait aussi se placer dans les chats. Moi, j'aime les chats (José, si tu passes par là, je sais et tout le monde entier sait que toi, non ) et du coup, je m'extasie sur n'importe quel chat, qu'il soit de race ou non. Quand j'ai eu mon chat, je l'ai immédiatement considéré comme le plus beau du monde bien qu'il ne soit pas de race. C'est un mélange siamois, européen et je trouve qu'il est tout aussi beau que certains vrais siamois, ou birmans... que je trouve beaux aussi mais pas parce que ce sont des races, juste parce que ce sont des chats. Et, José, je fais pareil avec les chiens... je les aime et je m'en fous complètement de leur race même si je trouve certaines plus jolies à mon goût que d'autres.
Mais, en allant sur des sites consacrés au animaux, ou sur fesse bouc parfois, je m'aperçois que certaines personnes ont des chats (ou des chiens) superbes, certes, dont elles sont fières, à juste raison mais qu'elles ont quand même tendance à mépriser un peu les "races indéterminées". Si j'avais un Ragdoll (race que je trouve jolie), je l'aimerais parce que ce serait mon chat mais pas parce que ce serait une race. Pareil pour les chiens. Il y a des petits croisés qui sont adorables et en plus robustes et intelligents...
Je conçois qu'on soit fan d'une race, ça, ok mais ce que je comprends moins c'est l'espèce d'indifférence vis à vis des autres. Ces gens prétendent aimer les chats mais, en réalité, ils aiment ce que leur chat représente, une forme de prestige... et on sent comme un dédain des autres chats chez quelques propriétaires de races qui, par exemple, ne vont commenter que les photos de chats "prestigieux" ou, carrément, indiquer que tel ou tel chat n'est pas "pur", ou n'a pas la bonne couleur, la bonne taille, le nez ou les oreilles au bon endroit... en compraison du leur, of course ! C'est là que je pense que c'est de la fierté mal placée...
Moi je suis fière de mon chat parce que je l'aime, parce qu'il est gentil, rigolo, qu'il "discute", qu'il me fait tourner en bourrique mais que de temps en temps, nous avons nos moments câlins rien qu'à nous et qu'il a sa personnalité rien qu'à lui. En plus, je le trouve beau, bien sûr ! Il aurait été pure race, ce que je ressens pour lui n'aurait pas été plus fort, ni moins. Et le chat que j'avais avant, malgré son caractère atroce, je l'aimais aussi. C'est vrai que j'ai choisi Teddy à cause de ses yeux bleus mais si demain je prenais un autre chat, j'aimerais qu'il ait des yeux bleus pourtant, ce ne serait pas une priorité mais plutôt un coup de foudre... comme je l'ai eu avec Ted. Ce ne serait probablement pas un chat de race non plus... sauf si cela se présentait. Mais, si ça devait arriver, je ne crois pas que je deviendrais "puriste" au point de regarder avec un certain mépris les pauvres petits "gouttière" qui sont souvent si charmants.
Je ne dis pas que les chats de race ne sont pas beaux. C'est vrai que certains sont magnifiques mais, les autres peuvent l'être tout autant, non ?
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C'est un trou de verdure où chante une rivière... euh, non, c'est une maison de rêve bercée par le bruit des vagues et c'est là que j'ai passé 2 jours et demi avec mon ami Juju. Je crois que j'ai toujours rêvé de dormir une fois au moins juste au bord de la mer, comme ça et d'entendre la nuit le bruit apaisant des vagues. La Manche est une région assez peu connue, et peut-être assez peu appréciée alors que c'est vraiment très beau. Presque aussi beau que la Bretagne, c'est dire ! Quoi ? Plus beau ? Oui, ok, avec le Mont-Saint Michel, on a du mal à rivaliser... J'ai vécu 3 ans là bas et un moment j'ai même envisagé de m'y installer. Du coup, c'est avec une petite émotion que j'ai revu cet endroit où je n'étais plus retournée depuis plusieurs années.
Nous étions à Saint Martin de Bréhal dans une chambre d'hôtes absolument fantastique. Une maison moderne à quelques mètres de la plage. Voici la vue que nous avions de notre fenêtre :
Voici la chambre, très agréable, calme, accueillante. On a pu y rester des heures tout en profitant du paysage, que demander de plus !
Le premier soir, nous avons bien profité du coucher de soleil... nous étions tranquilles, seuls à l'étage et sur la terrasse. Là encore, un instant d'éternité :
Quant à l'accueil et au petit déjeuner proposé par notre hôtesse, tout était parfait !
Ces quelques jours, vécus bizarrement comme un retour aux sources, alors que mes sources sont ici, en Bretagne, ont été vraiment reposants, apaisants... ce serait bien de pouvoir y retourner lorsque le trop plein de stress devient difficile à supporter dans l'année... une sorte de communion avec la mer omniprésente, aux couleurs si variables... En quelques minutes, on passait du noir au gris puis au bleu-vert...
ces trois photos ont été prises dans l'après-midi, le même après-midi... et juste avant le coucher de soleil ci-dessus !
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