• C'est con... Très con... trop con... Je vais de temps à autre faire une petite visite chez les copinautes qui sont dans ma liste. Certains ne publient plus depuis un moment mais, je passe de temps en temps, pour voir, parce qu'on ne sait jamais. Et là, tout à l'heure, je pensais à psyblog... Je me disais qu'on ne l'avait pas lu depuis longtemps... Je vais chez lui et je m'aperçois qu'on a toujours le même article depuis plusieurs semaines... Bon... ça arrive... ça m'arrive... Mais je vois qu'il y a plein de commentaires alors je vais lire... Et là, je tombe sur le dernier qui laisse entendre que le blog est mort... puis je remonte et là c'est quelqu'un qui annonce que psyblog est mort... Coup au cœur... Non, c'est pas possible... Je vais sur le blog de celle qui a posté ce message laconique, me disant, dans un dernier espoir que c'est peut-être juste son blog qui est mort... Mais non, elle a posté un commentaire qui annonce bel et bien le décès de ce cher psyblog... de ce cher Dominique...

     

    Deux ou trois blogs plus loin, plus de doutes. Dominique est mort... J'ai encore du mal à y croire. Je lisais son blog depuis des années. Je disais "Tiens, je vais voir ce que mon copain psy a écrit." car j'adorais ses notes, comme il les appelait, savoureuses, tendres, délicates, pudiques, drôles parfois, enragées d'autres fois quand la vie ne lui faisait pas de cadeau. Il avait un vrai style !

     

    Je l'avais rencontré deux fois... J'étais allée chez lui il y a deux ans et une autre fois, il était de passage sur Brest et on avait déjeuné ensemble. J'avais rencontré sa charmante épouse, ses petits-enfants... Et surtout, je l'avais rencontré lui... Souvent, je me disais qu'il faudrait que je le revoie parce que les moments passés en sa compagnie avaient un je ne sais quoi de précieux... Mais, je n'osais pas et puis, il était toujours occupé, il aimait rencontrer les gens, et les blogueurs en particulier... Il se réservait même une semaine en mars pour partir à la rencontre de quelques uns...

     

    Plusieurs fois, j'ai discuté avec lui sur msn, lui demandant des conseils sur tel ou tel truc et ses réponses, ou plutôt ses questions m'ouvraient toujours l'esprit, me faisaient réaliser que je n'avais pas regardé partout... J'ai passé un soir de réveillon de Noël au téléphone avec lui... Ce soir-là, il avait besoin de parler et moi, j'avais juste envie de faire sa connaissance... Il m'avait dit que mon appel lui avait fait du bien, ce soir-là... J'en avais été flattée même si je ne voyais pas ce que j'avais fait de si exceptionnel...

     

    J'ai vraiment beaucoup de mal à me dire qu'on ne le lira plus... Bon sang, il va me manquer ! Je ne sais pas s'il s'imaginait à quel point les gens l'appréciaient... à quel point je l'appréciais même si je l'avais vu trop peu souvent... je suis vraiment triste, comme si j'avais perdu un ami... Je n'avais pas la prétention de le considérer comme tel mais, n'empêche, je l'aimais beaucoup... Ouais... vraiment triste...


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  • Hier après-midi, une rencontre fortuite m'a mise mal à l'aise... J'étais dans le parking sous-terrain d'une grande surface et soudain, une personne a surgi devant moi presque en courant... Sa voiture était garée près de la mienne... Elle était en train d'y installer ses enfants quand elle m'a vue et s'est donc précipitée vers moi. Elle me dit "Tu ne me reconnais pas ?"... et là, je lui réponds :"Ah si, Marie, on était au collège.." et j'avais à peine fini ma phrase qu'elle m'embrassait comme si on ne s'était jamais quittées. Ma mère était juste derrière moi et, comble de chance, elle a pris la conversation en mains... Car elle connaissait bien la mère de Marie (décédée depuis, nous l'avons appris hier).

     

    Nous nous sommes rapprochées de sa voiture d'où elle a fait sortir ses enfants ce qui fait que tout ce petit monde s'est retrouvé scotché devant la portière de ma voiture... Son mari est arrivé juste après les quelques mots échangés et s'est greffé aussi à la troupe qui me bloquait l'entrée de ma voiture...

     

    Ben oui, je ne voyais plus que ça : ils me bloquaient l'entrée... Je ne pouvais pas partir... De toute façon, je ne pouvais pas partir puisqu'on parlait... enfin, ma mère parlait avec Marie... Mais, pourquoi avais-je dans la tête cette furieuse envie de faire dégager tout le monde de devant ma portière ? J'étais là, en retrait, devant le capot de ma voiture, comme pour ne pas me mêler et je trouvais que ma mère parlait trop, écoutait trop... En plus, on était dans la pénombre de ce parking... Je me sentais coincée... et pas à l'aise du tout... pas heureuse du tout de retrouver cette fille pourtant charmante, gentille et trop "démonstrative" pour moi... Elle semblait de son côté très contente de nous revoir... J'ai dû lui paraître glaciale...

     

    Au bout de quelques minutes qui m'ont paru infinies, Marie a dit "Bon ben nous on y va." et là, j'ai répondu assez sèchement, je pense "Oui, nous aussi" , on s'est dit au revoir, les quelques banalités d'usage et hop, elle a fait monter sa petite famille dans sa voiture et j'ai pu rejoindre la mienne, soulagée de pouvoir m'enfuir...

     

    Je suis un peu sauvage mais là, je me suis demandée pourquoi j'étais si mal à l'aise quand même... Le fait que marie m'ait abordée de manière presque trop "brutale" peut-être... Ou alors, le fait qu'elle soit intimement liée à ma période collège... période tellement détestée que j'essaie d'enfouir au plus profond et qui, là, soudain, s'est réveillée avec les souvenirs pénibles qui vont avec...

     

    J'ai l'habitude de dire que je n'avais personne, aucun(e) ami(e) durant cette période. Et c'est vrai. Marie m'aimait bien. Nous avons passé des vacances ensemble. J'étais avec elle, comme ça. Elle s'était attachée à moi parce qu'au collège, je ne la rejetais pas... j'aurais été bien cruelle de le faire alors que jétais moi-même éjectée de partout. Elle n'avait pas d'amis, moi non plus. Donc, on se retrouvait... je ne sais pas si à l'époque j'avais conscience de ce qui nous séparait parce que je ne voyais que ce qui nous rapprochait : le mépris que nous subissions de la part des autres jeunes.

     

    Grâce à elle, j'avais l'illusion d'avoir quelqu'un moi aussi. Mais, en réalité, déjà à l'époque, je savais que je ne serais jamais proche d'elle comme elle semblait vouloir l'être de moi. Nous n'avions aucun point commun : elle aimait l'idée d'avoir des enfants, un mari, faire le ménage, la cuisine, s'occuper des bébés de ses soeurs. Elle passait des heures à parler "bébé" et future famille. Pour elle, c'était évident qu'elle aurait un mari et des enfants parce que la vie c'est comme ça. Moi, déjà, je me doutais que ce ne serait pas pour moi... Les heures que je passais à écouter de la musique, elle aidait sa mère à repasser ou à cuisiner et c'était son truc. Elle n'avait aucun chanteur préféré, n'aimait pas trop ça, ne regardait pas la télé, ne connaissait pas mes idoles... J'aimais parler destinée, vie, mort, comment, pourquoi, qui suis-je, d'où viens-je... elle me répondait petits plats, bébés et couche-culottes... Nos préoccupations divergeaient totalement...

     

    Alors, de la revoir hier, ça m'a replacée dans ce contexte terrible du collège... et je me suis dit que finalement, elle a obtenu ce qu'elle souhaitait : un mari et des enfants. Elle doit être heureuse et c'est tant mieux pour elle. Mais ça fait bizarre...


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  • C'est la qualité, ou le défaut, qu'on attribue au chat, en général. C'est même l'un des arguments que l'on entend pour justifier qu'on n'aime pas les chats... trop indépendants... Eh bien, voici la contre-preuve en image... J'ai à peu près le même à la maison :

     

    chat-encombrant.jpg


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  • http://un-humour-de-blog.fr/dotclear2/public/Blog/Images%20personn-blog/Accessoires/GIF/muzik/A-COEUR-OUVERT-01_clignotant._.GIF.gif

     

     

    Minouche, la présidente de la semaine, nous demande de poster ici les musiques ou chansons qu'on subit, de la part de notre entourage. Bon, pour ma part, cela fait bien longtemps que je ne subis plus mais, pendant des années, ma mère a écouté chaque dimanche matin une émission de dédicaces sur une radio locale... émission réservée aux plus de 60 ans, on va dire... et donc, j'ai subi chaque dimanche ces quelques chansons que je ne supporte plus... si tant est que je les ai supportées un jour (conflit des générations, sans doute):

     

    n°1 : Georgette Plana, Rikita :

     

     

     

     

     

     

    n°2 : Berthe Sylva : Les roses blanches

     

     

     

     

     

     

    n°3 : Peter et Sloane : Besoin de rien envie de toi

     

     

     

     

     

    n°4 : Frédéric François : Mon coeur te dit je t'aime

     

     

     

     

     

    Mis à part le fait que c'était une période agréable de ma vie, ces matins endimanchés étaient assez difficiles à subir !!! Et encore, j'échappais à la messe !!! Ironie de l'histoire : ma mère a cessé d'écouter cette émission quand je suis partie de la maison... Me suis toujours demandé pourquoi...


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  • Ma mère, dans sa grande sagesse, me dit souvent : "Si tu n'as pas ce que tu aimes, il faut aimer ce que tu as."... Une question me vient : "Si on n'est pas ce que l'on aime, peut-on aimer ce que l'on est ?"


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