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Réfléchir avant d'écrire...
Bon, allez, j'vais arrêter de me plaindre sur mon triste sort qui, finalement, n'est pas si triste que ça. C'est vrai quoi... Avec les derniers articles que j'ai écrits dans un moment d'égarement vous allez finir par croire que je suis malheureuse... Mais, non ! J'ai tout pour être heureuse et de temps en temps, à cause d'un p'tit instant de faiblesse passager, j'ai du mal à ouvrir les yeux sur ce qui m'entoure... et sur moi-même aussi d'ailleurs. Certaines personnes ont de véritables raisons de se plaindre. Pas moi. J'vous dis pas que je ne vais plus jamais me plaindre, que je n'aurai plus jamais de coup de blues... j'aimerais bien vous le dire mais, je ne peux pas en être sûre donc, je préfère ne pas m'avancer. Je me doute qu'un jour ou l'autre je viendrai encore m'épancher sur ce bon vieux blog... mais, là, faut que j'arrête parce que non seulement ça devient lourd mais en plus je perturbe certains lecteurs avec mes histoires. Je ne suis pas là pour faire du mal aux gens. Je n'écris pas pour les faire pleurer. Alors, si mes angoisses viennent bousculer certains lecteurs, ça me contrarie. Ben si... quand même.
J'ai songé à effacer l'un de mes derniers articles parce que je suis allée trop loin dans la confidence. Et puis, je me suis dit qu'après tout je dois l'assumer, comme les autres articles. Je déteste ces moments de faiblesse pourtant je les assume quand même. Mais puisque mon but n'est tout de même pas de faire pleurer dans les chaumières (on ne pleure presque jamais dans la mienne, alors pourquoi faire pleurer dans celle des autres...), il faut que je me surveille...
Je devrais peut-être me contenter de poster des silences lorsque je sens que mes mots risquent de blesser. Je devrais écrire mes silences, ceux que je dois garder au fond de moi parce que j'ignore ce qu'ils deviendraient si j'osais les lâcher dans la nature.
Je dois réfléchir à l'impact de mes mots sur mes lecteurs. Je n'ai pas le droit de les bouleverser et même si je n'en dérange qu'un seul c'est déjà un de trop.
Tags : pleure, autre, moi, plaindre, lecteurs
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Commentaires
1Souvenirs80Lundi 21 Avril 2008 à 21:47Ca fait du bien de se plaindre parfois ;o)Répondre
Il n'est pas bon de rester avec un trop plein d'émotions.
Il est bon de partager nos joies, mais nos peines ou nos moments de blues aussi.
Enfin, c'est mon opinion.
Bisous
Bien sur que ça bouscule, que ça dérange, que ça questionne, que ça tourmente ... et tu vas t'auto censurer du coup ?
Alors tu vas en parler comment de tes coups de coeur, de blues, de mal être quand ils te tombent dessus ? tout le monde est heureux tu crois ? personne ne vit des moments comme ça ? tu vas tout garder au fond de toi et risquer (au mieux) un ulcère ?
Allons allons, reste toi même. Parfois drôle, parfois émouvante, parfois douce parfois triste, mais toi même avant tout.
C'est pour ça qu'on vient te lire aussi.
GROS BISOUS8VivienDimanche 1er Juillet 2012 à 14:509VivienDimanche 1er Juillet 2012 à 14:50
Tu sais combien je suis réceptif au désespoir des autres (je souffre personnellement de celui des autres). Comme l'a changé Céline Dion "quand des larmes me rongent que d'autres ont versé"...
Cet article m'a vraiment marqué car j'imagine sans difficulté la détresse intérieure que tu peux resentir avec un passif comme le tien. Et, toi, connaissant justement le mien tu peux comprendre le parallèle que j'ai pu faire entre ta vie et la mienne...
Pour autant, je ne pense pas que tu dois te retenir à exprimer ton chagrin. Une peine retenue est un acide qui nous ronge. Mieux vaut l'extérioriser pour tenter, avec l'aide des autres, de la combattre. Bien sûr, ton blog depuis quelques temps fait grise mine mais tu n'as pas à te sentir coupable. Tu as simplement parlé de toi et de ton ressenti du moment. Personne ne epux t'en vouloir pour ça. Tes vrais amis te comprennent et t'épaulent du mieux qu'ils le peuvent.
J'aime tes articles "maux de l'âme" car ils me permettent d'opérer chez moi une introspection salutaire. Je me rends compte à travers toi que nous sommes nombreux à souffrir en silence et, en te découvrant intimement, je vaix mieux.
Merci d'être ce que tu es.
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